Le Premier ministre koweïtien, cheikh Nasser Mohammad al-Ahmad al-Sabah, a échappé hier à une tentative sans précédent de l'opposition parlementaire de le destituer pour corruption. Les députés ont rejeté par 35 voix une motion de non-coopération déposée par des parlementaires contre le Premier ministre après un long interrogatoire, a annoncé devant la presse le président de la Chambre, Jassem al-Khorafi. La motion a recueilli 13 voix pour et une abstention.
Des députés accusaient le cabinet du Premier ministre d'avoir détourné des dizaines de millions de dollars lors des législatives de 2008 et d'avoir émis l'an dernier un chèque de 700 000 dollars au profit d'un ancien parlementaire. Pour être adoptée, la motion requérait au moins 25 voix parmi les 49 élus de la Chambre. Les ministres n'ont pas de droit de vote pour ce genre de motion.
Si elle avait été adoptée, la motion aurait dû être soumise à l'émir qui aurait alors soit démis le Premier ministre ou dissous le Parlement et convoqué des législatives anticipées. À l'instar de l'audience de la semaine dernière, le vote s'est déroulé à huis clos.
Après le vote, le Premier ministre a réaffirmé son engagement à respecter la Constitution et invité les députés à ouvrir une nouvelle page et à consolider la coopération entre le gouvernement et le Parlement.
C'est la première fois que le Parlement interroge le Premier ministre depuis l'instauration de la démocratie parlementaire dans ce riche émirat pétrolier du Golfe en 1962. Le pays est confronté à des crises politiques à répétition depuis 2006, date de la nomination au poste de Premier ministre de cheikh Nasser, un neveu de l'émir du Koweït, cheikh Sabah al-Ahmad al-Sabah. Depuis, cheikh Nasser a démissionné à cinq reprises et formé six gouvernements. Le Parlement a été aussi dissous à trois reprises et des élections anticipées organisées.
Des députés accusaient le cabinet du Premier ministre d'avoir détourné des dizaines de millions de dollars lors des législatives de 2008 et d'avoir émis l'an dernier un chèque de 700 000 dollars au profit d'un ancien parlementaire. Pour être adoptée, la motion requérait au moins 25 voix parmi les 49 élus de la Chambre. Les ministres n'ont pas de droit de vote pour ce genre de motion.
Si elle avait été adoptée, la motion aurait dû être soumise à l'émir qui aurait alors soit démis le Premier ministre ou dissous le Parlement et convoqué des législatives anticipées. À l'instar de l'audience de la semaine dernière, le vote s'est déroulé à huis clos.
Après le vote, le Premier ministre a réaffirmé son engagement à respecter la Constitution et invité les députés à ouvrir une nouvelle page et à consolider la coopération entre le gouvernement et le Parlement.
C'est la première fois que le Parlement interroge le Premier ministre depuis l'instauration de la démocratie parlementaire dans ce riche émirat pétrolier du Golfe en 1962. Le pays est confronté à des crises politiques à répétition depuis 2006, date de la nomination au poste de Premier ministre de cheikh Nasser, un neveu de l'émir du Koweït, cheikh Sabah al-Ahmad al-Sabah. Depuis, cheikh Nasser a démissionné à cinq reprises et formé six gouvernements. Le Parlement a été aussi dissous à trois reprises et des élections anticipées organisées.
Le Premier ministre koweïtien, cheikh Nasser Mohammad al-Ahmad al-Sabah, a échappé hier à une tentative sans précédent de l'opposition parlementaire de le destituer pour corruption. Les députés ont rejeté par 35 voix une motion de non-coopération déposée par des parlementaires contre le Premier ministre...
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