Rechercher
Rechercher

Sport

Abriel, le Merlu repasse au port

Bonne pioche du mercato estival marseillais, le milieu Fabrice Abriel fut l'un des piliers de Lorient durant trois saisons et où sa carrière décolla avant son départ quelque peu mouvementé pour l'OM.
De 2006 à 2009, le Réunionnais fut en effet une pièce quasi inamovible de l'édifice breton puisqu'il disputa... tous les matches lors de ses deux premiers exercices au Moustoir et 35 la saison passée.
« Ma chance, c'est d'avoir effectué trois saisons ainsi. L'intensité et la tension psychologique ne sont certes pas les mêmes ici, mais je sais enchaîner et comment récupérer », reconnaît le milieu marseillais.
De Lorient, club qui lui fit vraiment découvrir la Ligue 1 six ans après ses débuts au Paris-SG où il n'était que remplaçant du remplaçant, Abriel retient avant tout la « culture du jeu » prônée en permanence par l'entraîneur Christian Gourcuff, « l'un des meilleurs entraîneurs français ». Jouer bien était « la seule pression » et permettait « de voyager sur tous les terrains avec des équipes différentes car les automatismes palliaient les absences ».
Dans le Morbihan, rallié après deux saisons à Guingamp, le néo-Marseillais affirme aussi avoir bénéficié « d'un cadre de simplicité et d'humilité, où l'on peut se remettre au travail quoi qu'il arrive et partir ensuite dans les grands clubs ».
Le tableau frôlerait l'idyllique si Abriel ne stigmatisait pas un certain manque d'engouement autour du club, particulièrement ressenti... lorsque l'OM se déplaçait au Moustoir.
« Je me souviens l'an dernier que lorsque nous avions ouvert le score, le public était content, mais il a chaviré à l'égalisation marseillaise. À 1-1, pour nous, le match était perdu. On n'a pas senti que le public croyait en nous. Dans ces moments, on a besoin de soutien extérieur. C'est aussi pour cela que je suis parti. À Lorient, on a parfois tendance à penser que le résultat importe peu du moment que la qualité est là. »
Son départ, Abriel, 30 ans, l'avait en tête à l'entame de sa 3e année, sa plus prolifique (7 buts) mais pas la plus simple en interne où l'on pointait une motivation variable en fonction des affiches. Des buts inscrits souvent contre de grands clubs, comme au Vélodrome lors d'une victoire sensation (2-3) : « C'était important pour moi, une manière de me jauger face à ces équipes-là. J'avais envie de relever ce challenge, que je m'étais fixé en début de saison. »
Gourcuff perdait là un joueur repéré lors d'un match amical contre le PSG en... 1998. « Il avait été remarquable », se souvient le coach breton, estimant que le meilleur poste d'Abriel « est milieu axial, dans un 4-4-2, à la fois récupérateur et créateur organisant les premières relances ». Il a déjà occupé ces fonctions à Marseille en l'absence de Lucho. Le retour de la vedette argentine l'a depuis fait glisser milieu droit. Cette polyvalence a d'ailleurs conquis Deschamps.
À 2,5 millions d'euros, bien loin des sommes déboursées pour d'autres joueurs parfois moins convaincants, l'opportunité valait en tout cas d'être saisie. Un tarif qui fait grimacer Gourcuff : « la grosse erreur du club a été de lui accorder un bon de sortie sans fixer de montant de clause libératoire. Son départ tardif, fin juillet, n'a pas été très bien géré. Et le montant du transfert, sous-évalué, n'a pas permis au club de se retourner assez tôt. »
Bonne pioche du mercato estival marseillais, le milieu Fabrice Abriel fut l'un des piliers de Lorient durant trois saisons et où sa carrière décolla avant son départ quelque peu mouvementé pour l'OM.De 2006 à 2009, le Réunionnais fut en effet une pièce quasi inamovible de l'édifice breton puisqu'il disputa... tous les...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut