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Sport - Football

Soutenu par Aulas, Puel fait le dos rond

Face aux difficultés de Lyon, son entraîneur Claude Puel fait le dos rond en espérant rebondir grâce à un mental de gagneur qui a fait sa force, comme joueur à Monaco puis comme entraîneur du club monégasque, mais surtout à Lille durant six ans.
À Lyon, malgré le soutien sans réserve du président Jean-Michel Aulas, ses méthodes tardent à convaincre ses joueurs depuis son arrivée en juin 2008, comme le public de Gerland, devenu plus exigeant depuis le début des années 2000 et qui commence à gronder.
Qualifié pour les 8es de finale de la Ligue des champions pour la septième fois de suite, l'OL, seulement 3e la saison passée, n'occupe que le 9e rang de la L1 avant d'affronter à domicile Boulogne, un relégable (19e), loin de ce que l'on peut espérer de la valeur financière de l'effectif et de l'investissement engagé cet été pour le recrutement (70 millions d'euros).
Selon Sidney Govou, samedi dans L'Équipe magazine, Puel, en poste depuis juin 2008, n'aurait « pas trouvé complètement la façon de s'adresser au groupe ».
Il y a dix jours, le défenseur Aly Cissokho avait confié que des cadres de l'équipe, lors d'une réunion, avaient demandé « d'avoir plus de séquences avec ballon » aux entraînements, estimant « qu'il y avait ce qu'il fallait en termes de préparation physique ».
Le mystère des blessures aux adducteurs a également miné l'effectif depuis le début de saison et limité la gestion de Puel. « Nous n'avons pas élucidé toutes les causes, mais nous en avons éliminé certaines. Ainsi, il n'y a pratiquement plus de travail foncier aussi intense que ce que l'on a pu faire », a reconnu lundi le président qui, s'il soutient son entraîneur, a donc pu aussi lui demander de faire évoluer son fonctionnement. Le public, quant à lui, déçu du jeu et plus expéditif, a lancé, au terme du match contre Bordeaux, perdu 1-0 dimanche, des « Puel, démission ! », qui ont surtout blessé Jean-Michel Aulas qui prône la stabilité.
« Le problème n'est pas de changer d'entraîneur. Cela ne change rien dans le cadre d'un groupe, mais on peut tenir compte d'un certain nombre de souhaits », a-t-il déclaré lundi. Fort de ce soutien, Claude Puel s'appuie sur son mental de gagneur et sur une expérience difficile, déjà vécue lors de ses deux premières saisons à Lille (2002-2003, 2003-2004), au terme desquelles le club nordiste s'était classé 14e, puis 10e l'année suivante. « Nous avions fait le dos rond. Nous avions gardé le même cap et évité de nous disperser.
Cela a ensuite été la montée d'un groupe qui s'est classé 2e de la Ligue 1 (2004-2005) puis 3e la saison suivante avec un 8e de finale de Ligue des champions avant de construire un second groupe », témoigne-t-il. « À notre niveau, c'est une situation un peu semblable », compare l'entraîneur de l'OL, décrivant son équipe comme « n'étant pas encore assez mature pour gérer ces périodes difficiles ». « Dans ces circonstances, on se doit d'être plus à l'écoute de ses joueurs qu'il faut accompagner pour les responsabiliser. C'est dans la difficulté que l'on grandit et que l'on sera plus costaud », dit-il encore. « J'ai l'habitude de ne jamais lâcher quand je pense que le cap est bon », affirme encore Puel, imperméable aux sifflets de Gerland. « Ce n'est pas injuste. C'est comme cela. À Lille aussi, il y en a eu.
 Cela ne fait pas plaisir, mais ce n'est pas quelque chose qui me marque », conclut-il en regardant droit devant et vers les trois matches restant avant la trêve.
Face aux difficultés de Lyon, son entraîneur Claude Puel fait le dos rond en espérant rebondir grâce à un mental de gagneur qui a fait sa force, comme joueur à Monaco puis comme entraîneur du club monégasque, mais surtout à Lille durant six ans.À Lyon, malgré le soutien sans réserve du président...

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