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Les États-Unis ont demandé l’extradition de Roman Polanski

Les États-Unis ont demandé jeudi soir l'extradition du cinéaste franco-polonais Roman Polanski, recherché par la justice américaine pour une affaire de mœurs vieille de 30 ans, ont annoncé hier les autorités suisses. Un de ses avocats, Me Hervé Temime, a déclaré à l'AFP: « M. Polanski ne change pas de cap. Il n'acceptera pas la demande d'extradition des États-Unis. »
« Le 22 octobre 2009, l'ambassade des États-Unis à Berne a adressé une demande formelle d'extradition à l'OFJ (Office fédéral de la justice), respectant ainsi le délai de 40 jours prévu dans le traité d'extradition conclu entre les États-Unis et la Suisse », a indiqué l'OFJ dans un communiqué. « L'OFJ transmettra la demande d'extradition au canton de Zurich, chargé de la notifier à Roman Polanski. Un délai lui sera fixé pour faire valoir ses observations à cette demande d'extradition », poursuit le communiqué. « Aucun délai fixe n'est prévu par la loi, mais Roman Polanski peut demander une prolongation de ce délai », a expliqué à l'AFP le porte-parole de l'OFJ, Folco Galli. « Les autorités zurichoises seront chargées de l'audition de Roman Polanski. Elles établiront un procès-verbal qui nous sera transmis, a-t-il ajouté. C'est sur la base de la demande d'extradition et des observations de Roman Polanski que l'OFJ « décidera s'il convient d'accorder ou non son extradition aux États-Unis. »
Toutefois, la décision de l'OFJ sera « susceptible de recours auprès du Tribunal pénal fédéral et, en dernière instance, auprès du Tribunal fédéral » de Lausanne. « Roman Polanski pourra alors faire appel de la décision de l'OFJ auprès du Tribunal pénal fédéral dans un délai de trente jours », a précisé M. Galli.
La demande d'extradition présentée par les États-Unis fait suite au rejet mardi par la justice suisse d'une mise en liberté provisoire du réalisateur, emprisonné depuis le 26 septembre dans l'attente d'une demande d'extradition des États-Unis, où la justice le recherche pour avoir eu « des relations sexuelles illégales » avec une adolescente alors âgée de 13 ans. Le Tribunal pénal de Bellinzone (Sud), qui avait été saisi le 29 septembre d'un recours sur « mandat d'arrêt en vue d'extradition » assorti d'une demande de mise en liberté provisoire, a motivé sa décision par des risques « élevés » de fuite du réalisateur.
Assurant qu'une liberté provisoire est exceptionnelle dans les cas d'extradition, il a fait également valoir que les « moyens » financiers de Roman Polanski lui permettent facilement de s'offrir un « avion privé ou un hélicoptère » pour fuir la Confédération « en quelques heures ». La cour, habituée à des cautions en monnaie sonnante et trébuchante, indique également qu'elle n'a pas retenu l'offre de gage du chalet de la très chic station de Gstaad (centre) appartenant au réalisateur, la jugeant « non satisfaisante ». Elle est également restée sourde aux arguments de la défense selon lesquels Roman Polanski risque une peine maximale de 50 ans de prison aux États-Unis.
Les États-Unis ont demandé jeudi soir l'extradition du cinéaste franco-polonais Roman Polanski, recherché par la justice américaine pour une affaire de mœurs vieille de 30 ans, ont annoncé hier les autorités suisses. Un de ses avocats, Me Hervé Temime, a déclaré à l'AFP: « M. Polanski ne...

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