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Sport - Ligue 1

Le Paris-SG se cherche pour ne pas se perdre au Vélodrome

Le PSG joue, se bat, mais ne gagne toujours pas et connaît depuis presque deux mois un parcours de relégable (trois points engrangés sur quinze possibles) : une situation « embêtante » pour son entraîneur Antoine Kombouaré qui envisage de « changer de système face à l'OM ».
« Comme on veut gagner et qu'on s'en sent capable dans le jeu, on se livre plus en fin de match, peut-être trop, a analysé hier Kombouaré. C'est rageant et frustrant, mais j'ai le sentiment que les joueurs font tout pour gagner ces matches. Je ne suis pas inquiet... mais la situation est embêtante. »
« Il était important de ramener un résultat positif de Toulouse pour bien préparer le déplacement à Marseille, a-t-il ajouté. C'est raté. Il faut rester soudé. Pendant le match, j'étais déjà en train de penser à la possibilité de changer de système face à l'OM. On verra cette semaine. »
La pénurie offensive (trois buts marqués en cinq matches) s'explique par l'absence d'Erding (blessé à une épaule fin août) et de Hoarau, qui a rechuté dimanche soir avec une entorse du genou droit. Luyindula a beau se battre comme un diable, il n'est toujours pas un monstre d'efficacité, et Giuly a davantage le profil d'un attaquant de soutien que d'un buteur. Bref, ça coince devant.

La victoire fuit
Et Sessegnon peine à pallier cette carence offensive. Le meneur de jeu confiné côté gauche n'a toujours pas retrouvé son vrai niveau. Il est devenu moins passif défensivement, en récupérant quelques ballons au milieu, mais son apport offensif demeure sans rapport avec son potentiel.
Le Béninois s'est surtout illustré par ses frappes aussi dévissées que désespérées, et sa complémentarité avec Armand sur le flanc gauche reste lacunaire. Kombouaré va-t-il trouver les mots, ou un nouveau poste (meneur axial ?) pour le relancer ?
Sessegnon ne paraît de toute façon pas menacé par la concurrence. Sankharé, en dépit d'une belle frappe détournée par Pelé, n'a pas encore l'envergure requise. Et le n° 10 parisien peut toujours renverser un match à lui seul. Mais cela fait plusieurs semaines, voire mois, qu'il ne l'a pas fait.
Par rapport à l'ère Le Guen, les Parisiens ont sans doute gagné en agressivité, témoin ce pressing constant, et en fluidité, proposant une « qualité de jeu » que vante Kombouaré et qui s'observe depuis la réception de Lyon (1-1) le 20 septembre. Mais jouer n'est pas gagner : la victoire fuit le PSG en championnat depuis cinq matches. Il faut remonter à février-mars 2008 pour voir une telle série.
« On sait qu'on n'est pas désagréable à voir jouer, a noté Traoré hier. Ce serait grave si on était à la ramasse dans le jeu. Mais ce n'est pas le cas. C'est dur à accepter de jouer comme ça et de repartir bredouille. Mais il faut faire le dos rond, ça va tourner. » Dans le bon sens, ou en rond ?
« Comme on veut gagner et qu'on s'en sent capable dans le jeu, on se livre plus en fin de match, peut-être trop, a analysé hier Kombouaré. C'est rageant et frustrant, mais j'ai le sentiment que les joueurs font tout pour gagner ces matches. Je ne suis pas inquiet... mais la situation est embêtante. »« Il était important...

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