Après le triomphe de Cadel Evans au championnat du monde, Philippe Gilbert a prolongé dimanche la fin de saison de rêve de l'équipe Silence-Lotto en s'imposant dans Paris Tours.
La formation belge a ainsi oublié en quelques jours toutes les difficultés de l'année et elle aborde la semaine italienne, qui se conclura samedi par le Tour de Lombardie, avec beaucoup d'ambitions.
Marc Sergeant, le manager de l'équipe belge, doit se pincer pour y croire, car 2009 avait été, jusqu'au dernier Mondial de Mendrisio, une année catastrophique.
Fin avril, Silence-Lotto totalisait deux victoires en dépit d'un recrutement massif. Elle avait été contrariée par l'accueil désastreux réservé par les Flamands à Philippe Gilbert, certains exprimant leurs réticences à travailler pour un Wallon.
Juste avant le Tour de France, elle avait perdu Thomas Dekker, confondu par le passeport biologique et convaincu de dopage à l'EPO en 2007. Elle avait ensuite assisté au naufrage de Cadel Evans dans le Tour de France, puis avait dû résister au souhait de l'Australien de rompre son contrat.
Mendrisio lui a donc rendu le sourire, l'équipe Lotto, présente dans le peloton depuis plus de 20 ans, touchant le premier maillot arc-en-ciel de son histoire. Philippe Gilbert, enfin, lui offre une série de victoires donnant raison à la loterie belge d'en avoir fait une priorité dans son recrutement en 2009.
En battant Tom Boonen dans Paris Tours, le coureur wallon a changé de statut, confirmant qu'il était un grand spécialiste des classiques.
Son succès intervient après une victoire dans une étape du Tour d'Italie en mai et à la Coppa Sabatini la semaine dernière. Comme l'Italie réussit bien au résident monégasque, il sera l'un des hommes à battre dans le Tour du Piémont, mercredi, et le Tour de Lombardie, samedi.
Déception oubliée
« Ma réussite actuelle me fait oublier ma déception du championnat du monde », a-t-il dit après avoir remporté Paris Tours pour la deuxième année consécutive.
« C'est la première fois que je finissais sixième d'un Mondial, mais j'y étais allé pour gagner, à tout le moins monter sur le podium », ajoute-t-il.
« C'est mon équipier Cadel Evans qui s'était donc imposé et avec lui je suis sûr que l'équipe Silence-Lotto a une carte à jouer dans le Tour de Lombardie. Cadel est en forme et connaît ces routes par cœur. Je suis moi-même en grande condition et, samedi, je vais rester avec lui. »
À 27 ans, Philippe Gilbert s'affirme comme un patron de son équipe après avoir été celui de La Française des Jeux. Il admet avoir franchi un palier au cours des derniers mois.
« Le début de saison a été difficile pour l'équipe et j'avais dû m'affirmer pour pouvoir disputer le Tour des Flandres dans lequel je n'étais pas prévu », se souvient-il.
« J'y avais pris la troisième place et ceci m'avait permis de m'installer dans cette équipe. Ensuite, je ne suis pas passé loin de faire tilt dans l'Amstel Gold Race ou dans Liège-Bastogne-Liège (quatrième à chaque fois). Si l'équipe avait été aussi forte et unie qu'elle l'est en ce moment, je pense que j'en aurais gagné une. »
Sur la lancée de sa magnifique année 2009, Philippe Gilbert semble déjà se préparer mentalement à la prochaine campagne des classiques printanières.
« Avant, il y a la Lombardie, puis quelques jours de vacances en Corse, coupe-t-il. J'ai 27 ans, mais le temps passe vite et je ne veux pas avoir de regrets plus tard. Je fais donc tout à fond. L'an prochain, bien sûr, il y a les classiques mais aussi le championnat du monde à Melbourne, fin septembre. Je vais donc disputer le Tour de France parce que la Vuelta ne sera pas la meilleure préparation au Mondial. »
Un Mondial qui sera disputé sur un circuit plat et pour lequel il a déjà annoncé qu'il se mettrait au service de Tom Boonen.
La formation belge a ainsi oublié en quelques jours toutes les difficultés de l'année et elle aborde la semaine italienne, qui se conclura samedi par le Tour de Lombardie, avec beaucoup d'ambitions.
Marc Sergeant, le manager de l'équipe belge, doit se pincer pour y croire, car 2009 avait été, jusqu'au dernier Mondial de Mendrisio, une année catastrophique.
Fin avril, Silence-Lotto totalisait deux victoires en dépit d'un recrutement massif. Elle avait été contrariée par l'accueil désastreux réservé par les Flamands à Philippe Gilbert, certains exprimant leurs réticences à travailler pour un Wallon.
Juste avant le Tour de France, elle avait perdu Thomas Dekker, confondu par le passeport biologique et convaincu de dopage à l'EPO en 2007. Elle avait ensuite assisté au naufrage de Cadel Evans dans le Tour de France, puis avait dû résister au souhait de l'Australien de rompre son contrat.
Mendrisio lui a donc rendu le sourire, l'équipe Lotto, présente dans le peloton depuis plus de 20 ans, touchant le premier maillot arc-en-ciel de son histoire. Philippe Gilbert, enfin, lui offre une série de victoires donnant raison à la loterie belge d'en avoir fait une priorité dans son recrutement en 2009.
En battant Tom Boonen dans Paris Tours, le coureur wallon a changé de statut, confirmant qu'il était un grand spécialiste des classiques.
Son succès intervient après une victoire dans une étape du Tour d'Italie en mai et à la Coppa Sabatini la semaine dernière. Comme l'Italie réussit bien au résident monégasque, il sera l'un des hommes à battre dans le Tour du Piémont, mercredi, et le Tour de Lombardie, samedi.
Déception oubliée
« Ma réussite actuelle me fait oublier ma déception du championnat du monde », a-t-il dit après avoir remporté Paris Tours pour la deuxième année consécutive.
« C'est la première fois que je finissais sixième d'un Mondial, mais j'y étais allé pour gagner, à tout le moins monter sur le podium », ajoute-t-il.
« C'est mon équipier Cadel Evans qui s'était donc imposé et avec lui je suis sûr que l'équipe Silence-Lotto a une carte à jouer dans le Tour de Lombardie. Cadel est en forme et connaît ces routes par cœur. Je suis moi-même en grande condition et, samedi, je vais rester avec lui. »
À 27 ans, Philippe Gilbert s'affirme comme un patron de son équipe après avoir été celui de La Française des Jeux. Il admet avoir franchi un palier au cours des derniers mois.
« Le début de saison a été difficile pour l'équipe et j'avais dû m'affirmer pour pouvoir disputer le Tour des Flandres dans lequel je n'étais pas prévu », se souvient-il.
« J'y avais pris la troisième place et ceci m'avait permis de m'installer dans cette équipe. Ensuite, je ne suis pas passé loin de faire tilt dans l'Amstel Gold Race ou dans Liège-Bastogne-Liège (quatrième à chaque fois). Si l'équipe avait été aussi forte et unie qu'elle l'est en ce moment, je pense que j'en aurais gagné une. »
Sur la lancée de sa magnifique année 2009, Philippe Gilbert semble déjà se préparer mentalement à la prochaine campagne des classiques printanières.
« Avant, il y a la Lombardie, puis quelques jours de vacances en Corse, coupe-t-il. J'ai 27 ans, mais le temps passe vite et je ne veux pas avoir de regrets plus tard. Je fais donc tout à fond. L'an prochain, bien sûr, il y a les classiques mais aussi le championnat du monde à Melbourne, fin septembre. Je vais donc disputer le Tour de France parce que la Vuelta ne sera pas la meilleure préparation au Mondial. »
Un Mondial qui sera disputé sur un circuit plat et pour lequel il a déjà annoncé qu'il se mettrait au service de Tom Boonen.
Après le triomphe de Cadel Evans au championnat du monde, Philippe Gilbert a prolongé dimanche la fin de saison de rêve de l'équipe Silence-Lotto en s'imposant dans Paris Tours.La formation belge a ainsi oublié en quelques jours toutes les difficultés de l'année et elle aborde la semaine italienne, qui se conclura samedi par le Tour de...
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