Que le président iranien Mahmoud Ahmadinejad ne se fasse pas d'illusion: il ne devrait pas faire partie des chefs d'Etat invités à la réception donnée par son homologue américain Barack Obama lors de l'Assemblée générale de l'ONU, a dit jeudi la Maison Blanche.
"J'en doute", a dit le porte-parole du président américain Robert Gibbs à la presse qui lui demandait si M. Ahmadinejad, l'une des bêtes noires des Américains, serait convié à cette réception traditionnellement donnée en marge de l'Assemblée générale, qui aura lieu fin septembre à New York.
Interrogé sur les raisons pour lesquelles M. Ahmadinejad ne serait pas de la partie, M. Gibbs a répondu: "Parce que... l'Iran manque à ses obligations internationales".
La première participation de M. Obama à l'Assemblée générale et la présence de M. Ahmadinejad devraient une nouvelle fois susciter maintes spéculations sur d'éventuels contacts entre ces dirigeants de pays qui ont rompu leurs relations diplomatiques en 1980. Pour le régime islamique, les Etats-Unis sont "le grand Satan", et le prédécesseur de M. Obama, George W. Bush, a placé l'Iran sur "l'axe du mal" des pays cherchant à se doter de l'arme nucléaire.
L'élection de M. Obama, qui s'est dit prêt au dialogue, semblait faciliter un éventuel rapprochement. Mais M. Ahmadinejad persiste dans son refus de négocier la fin des activités nucléaires iraniennes les plus sensibles.
M. Ahmadinejad vient cependant de se dire à nouveau disposé à discuter devant les médias avec le président américain et a suggéré que l'Assemblée générale pouvait fournir une telle occasion.
"J'en doute", a dit le porte-parole du président américain...
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