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Kouchner confirme son souhait de se rendre au Proche-Orient

Le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a confirmé jeudi son souhait de se rendre prochainement au Proche-Orient, en soulignant la nécessité d'avoir des progrès sur la création d'un Etat palestinien.

Interrogé sur ce voyage, en marge d'un déplacement dans la banlieue nord de Paris, il a répondu: "il faut attendre un tout petit peu. La séquence que j'avais prévu c'est d'aller voir (la secrétaire d'Etat américaine Hillary) Clinton, puis d'aller en Israël, dans les Territoires palestiniens et ensuite au Moyen-Orient".

Mais "pour le moment, les progrès ne sont pas ceux que l'on attendait", l'émissaire américain pour le Proche-Orient, George Mitchell "revient en Israël, donc il faut attendre", a-t-il ajouté.

Mercredi, son ministère avait indiqué que le ministre se rendrait dans la région "dans les semaines qui viennent" mais que dates et lieux n'avaient pas encore été arrêtés.

"Je voudrais que les Américains et l'Europe, en même temps, aillent vers la paix, c'est-à-dire l'existence et la formation pratique d'une administration d'un Etat palestinien", a précisé Bernard Kouchner. "Sans cela, je pense qu'on n'aura pas beaucoup de progrès", a-t-il ajouté.

Bernard Kouchner devait recevoir dans la soirée le président palestinien Mahmoud Abbas, en déplacement à Paris.

"Le président (français Nicolas) Sarkozy et (égyptien Hosni) Moubarak ont proposé à (Barack) Obama d'organiser une réunion de l'Union pour la Méditerranée. Pour le moment, nous n'avons pas eu de réponse", a-t-il précisé, qualifiant les discussions américano-israéliennes de "difficiles".

Fin août, le président français s'était déclaré prêt à convoquer, en accord avec l'Egypte et l'Union européenne (UE), un 2e sommet de l'Union pour la méditerranée (UPM) si Israël s'engageait sur un "gel précis et complet de la colonisation et une relance de la négociation".

Le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a confirmé jeudi son souhait de se rendre prochainement au Proche-Orient, en soulignant la nécessité d'avoir des progrès sur la création d'un Etat palestinien.
Interrogé sur ce voyage, en marge d'un déplacement dans la banlieue nord de Paris, il a répondu: "il faut attendre...