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Iran : le chef de la justice souhaite la libération de certains manifestants

Le nouveau chef de l'autorité judiciaire en Iran, Sadegh Larijani, a souhaité la "libération rapide" d'une partie des personnes arrêtées lors des manifestations ayant suivi l'élection contestée de Mahmoud Ahmadinejad le 12 juin, a rapporté mardi la presse.

"L'ayatollah Larijani a estimé nécessaire de libérer immédiatement des détenus" qui n'ont pas joué un rôle direct dans les troubles, a déclaré Kazem Jalali, le porte-parole de la commission spéciale du Parlement sur les détenus, après une rencontre avec le chef de la justice.

Ce dernier, "tout en insistant sur une action judiciaire contre les responsables des incidents post-électoraux, a affirmé que cela devait être fait dans le respect de la loi et des droits des citoyens", a ajouté M. Jalili.

Selon les autorités, quelque 4.000 personnes ont été arrêtées et 30 tuées lors des troubles post-électoraux qui ont plongé l'Iran dans une crise sans précédent depuis la révolution islamique de 1979. Selon l'opposition, près de 70 personnes ont trouvé la mort.

Environ 140 personnes sont toujours détenues, notamment des dirigeants réformateurs et des journalistes, et sont jugées pour avoir tenté de mener une "révolution de velours" dans le but de renverser le régime islamique. Leur procès avait commencé le 1er août.

Les responsables de l'opposition, qui accusent le président ultraconservateur de fraude électorale, ont dénoncé "un procès-spectacle" et affirmé que les aveux de certains détenus avaient été obtenus sous la torture. Le candidat malheureux à la présidentielle, le réformateur Mehdi Karoubi, a dénoncé des cas de viols contre des manifestants détenus.

Selon M. Jalali, l'ayatollah Larijani a insisté aussi sur le fait qu'il fallait agir "avec détermination contre les délits et les injustices commis dans le centre de détention de Kahrizak et les dortoirs universitaires" de Téhéran attaqués par "des éléments incontrôlés" après la présidentielle.

Les autorités ont fermé le centre de détention de Kahrizak déclaré "non conforme" aux normes en vigueur.

Par ailleurs, le quotidien réformateur Sarmayeh a affirmé que Hamzeh Ghalebi, responsable des jeunes à la campagne de l'autre candidat malheureux, Mir Hossein Moussavi (un conservateur modéré), avait été libéré après 70 jours de détention.

Le nouveau chef de l'autorité judiciaire en Iran, Sadegh Larijani, a souhaité la "libération rapide" d'une partie des personnes arrêtées lors des manifestations ayant suivi l'élection contestée de Mahmoud Ahmadinejad le 12 juin, a rapporté mardi la presse.
"L'ayatollah Larijani a estimé nécessaire de libérer...