L'AIEA n'a pu faire beaucoup de progrès dans son enquête sur des activités nucléaires illégales présumées en Syrie, a indiqué un responsable de l'Agence internationale pour l'énergie atomique vendredi sous couvert d'anonymat.
"S'il y a des progrès ils ne sont pas grands", a déclaré ce responsable après le dévoilement d'un nouveau rapport sur la découverte d'uranium sur le site désertique de Dair Alzour (ou Al-Kibar), bombardé par l'aviation israélienne en septembre 2007.
Dans ce document confidentiel, dont l'AFP s'est procuré une copie, l'agence onusienne, qui enquête depuis un an, se plaint que Damas n'ait "pas encore fourni la coopération nécessaire pour déterminer l'origine des particules d'uranium naturel anthropogène trouvées à Dair Alzour".
Selon le rapport, la Syrie n'a ni étayé ses affirmations sur la nature non nucléaire du site ni clarifié les relations fonctionnelles entre le site de Dair Alzour et trois autres sites suspects.
La Syrie affirme ne pas être soumise à une obligation d'information en raison de la nature militaire de ces sites, ce que l'AIEA conteste.
En revanche, la Syrie a répondu le 8 juin par courrier à une nouvelle liste de questions sur la découverte en 2008 d'uranium naturel anthropogène dans un réacteur miniature source de neutrons (MNSR) à Damas.
La Syrie suggère que la présence des particules "résulte de l'accumulation d'échantillons et de matériels utilisés dans le MNSR" et a fourni des documents pour justifier ses explications, précise le rapport de l'AIEA.
Une vérification et des prélèvements ont été effectués le 8 juillet et "l'agence attend les résultats des analyses de ces échantillons" conclut le rapport.
"S'il y a des progrès ils ne sont pas grands", a déclaré ce responsable après le...
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