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L'Iran a ralenti sa production d'uranium faiblement enrichi (AIEA)

L'Iran a ralenti sa production d'uranium faiblement enrichi et permis aux inspecteurs de l'ONU d'accéder au réacteur de recherche d'Arak, ce qu'ils réclamaient depuis longtemps, a annoncé l'AIEA vendredi.

"C'est la première fois que l'on voit une réduction" de la production iranienne d'uranium enrichi, a déclaré un haut responsable de l'Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA) qui a requis l'anonymat.

L'Iran continue d'installer des centrifugeuses sur son site de Natanz mais le nombre de machines en activité a diminué, ont constaté les inspecteurs de l'agence.

Au total, 4.592 centrifugeuses sont en activité contre 4.920 au moment du dernier rapport de l'AIEA en juin. 8.308 centrifugeuses sont installées, soit environ un millier de plus depuis juin.

L'uranium enrichi peut servir aussi bien de combustible nucléaire pour produire de l'énergie que pour une arme atomique.

L'Iran est soupçonné par les pays occidentaux de mener en secret un programme nucléaire à des fins militaires, ce que Téhéran nie fermement en insistant qu'il a tous les droits de développer un programme nucléaire pacifique à des fins énergétiques.

Téhéran a également répondu favorablement à des demandes d'observation plus pointilleuses de son site d'enrichissement d'uranium de Natanz, selon un rapport confidentiel de l'AIEA, dont l'AFP a pu se procurer une copie. La prochaine inspection doit avoir lieu en novembre.

Par ailleurs, l'Iran a permis aux inspecteurs de l'agence onusienne d'examiner un réacteur de recherche à Arak.

"Le 17 août, après des demandes répétées, l'Iran a accordé à l'agence un accès au réacteur IR-40 à Arak. L'agence a procédé à une vérification" dite DIV (design information verification), indique le rapport. Les inspecteurs "ont pu vérifier que la construction de l'installation était en cours".

Il n'y avait pas de cuve et selon l'Iran celle-ci est encore en construction et devrait être installée en 2011.

Interrogé sur les raisons ayant amené la république islamique à faire ces pas et s'ils représentent un changement dans l'attitude de l'Iran envers l'AIEA à cause de sa situation politique intérieur troublée, ce responsable de l'agence s'est refusé à tout commentaire.

En dépit de ces signes de bonne volonté et d'accords entre Téhéran et l'AIEA sur des améliorations pour la transmission d'informations et pour des visites inopinées, l'Iran n'a pas répondu aux questions concernant la nature militaire supposée de son programme.

"De manière regrettable, l'Agence n'a pu engager de discussions substantielles sur ces questions de première importance depuis plus d'un an", se plaint l'AIEA dans son rapport, jugeant "décisif" que l'Iran apporte les éclaircissements requis.

Le rapport de l'AIEA doit être la base des discussions du groupe des Six, qui étudiera le 2 septembre la possibilité de sanctions plus sévères dans le cadre de l'ONU.

L'Iran a ralenti sa production d'uranium faiblement enrichi et permis aux inspecteurs de l'ONU d'accéder au réacteur de recherche d'Arak, ce qu'ils réclamaient depuis longtemps, a annoncé l'AIEA vendredi.
"C'est la première fois que l'on voit une réduction" de la production iranienne d'uranium enrichi, a déclaré un haut responsable de...