L'Iran a annoncé hier son intention de proposer à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) d'interdire les attaques militaires contre toutes les installations nucléaires. Le représentant de Téhéran auprès de l'AEIA, Ali Asghar Soltanieh, a annoncé la nouvelle en précisant que cette proposition serait soumise lors de l'assemblée générale de l'agence onusienne, qui s'ouvrira le 14 septembre à Vienne. « Il s'agit de bannir les attaques ou menaces d'attaque contre toutes les installations nucléaires, qu'elles soient en chantier ou opérationnelles », a précisé l'ambassadeur. « On sait que ce tabou a été brisé dans le passé par le régime sioniste d'Israël ». Prié de dire s'il redoutait un raid israélien contre les sites nucléaires de son pays, le diplomate iranien a répondu : « Ce n'est pas le problème (...) parce que personne n'oserait attaquer l'Iran. »
Clotilde Reiss a reçu la visite de l'ambassadeur de France
Clotilde Reiss, la jeune Française détenue en Iran depuis le 1er juillet, a pu recevoir hier à la prison d'Evin, à Téhéran, la visite de l'ambassadeur de France, a-t-on appris à Paris auprès du ministère des Affaires étrangères. « L'ambassadeur de France, Bernard Poletti, qui effectue quotidiennement des démarches en vue de la libération de Clotilde Reiss l'a rencontrée cet après-midi à la prison d'Evin », a déclaré Romain Nadal, porte-parole du ministère. « Il lui a expliqué que les autorités françaises faisaient tout leur possible pour obtenir sa libération dans les meilleurs délais », a-t-il précisé. Cette visite, la deuxième qu'a pu effectuer l'ambassadeur depuis l'arrestation de la jeune femme, intervient alors que les proches de Clotilde Reiss disent s'attendre à une mise en liberté conditionnelle imminente, peut-être dès samedi.
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