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Moyen Orient et Monde - Diplomatie

Medvedev fustige violemment l’attitude « antirusse » de l’Ukraine

Kiev réserve sa réponse, la Géorgie critique un « manque de tact politique ».
Le président russe, Dmitri Medvedev, s'est lancé hier dans une violente charge contre Kiev. M. Medvedev a expliqué sur son blog avoir envoyé à son homologue ukrainien, Viktor Iouchtchenko, une lettre qui « contient certains traits complexes et peu flatteurs pour les agissements des hauts dirigeants de l'Ukraine ». Il souligne que si les inquiétudes liées à l'état des liens bilatéraux ne sont pas une chose nouvelle, « les tensions dans les relations entre nos pays ont, de fait, atteint des niveaux inédits ». Dans son blog et dans la lettre, M. Medvedev énumère longuement toute une série « d'exemples » prouvant, selon lui, l'attitude inamicale des autorités ukrainiennes envers la Russie. Il mentionne la position « antirusse » de l'Ukraine pendant le conflit autour de l'Ossétie du Sud, il y a un an, ou encore le recours à l'argument de la « menace russe » pour justifier une entrée dans l'OTAN et d'autres dossiers litigieux. Tout en mettant ces méfaits sur le compte de « responsables ukrainiens individuels », M. Medvedev a annoncé le report sine die de l'envoi d'un nouvel ambassadeur russe à Kiev. « Une date concrète sera choisie plus tard en fonction du développement concret des relations russo-ukrainiennes », dit-il. Sergueï Prikhodko, principal conseiller diplomatique de M. Medvedev, a toutefois précisé aux agences russes qu'il « ne pouvait pas être question de rupture ou de gel des relations diplomatiques ».
M. Medvedev a par ailleurs laissé entendre que les relations bilatérales ne pourraient s'améliorer qu'en cas d'alternance à la tête du pouvoir ukrainien à l'occasion de l'élection présidentielle, prévue le 17 janvier.
Le ministère ukrainien des Affaires étrangères a fait savoir que M. Iouchtchenko allait s'exprimer prochainement au sujet de la lettre.
Les autorités géorgiennes, elles aussi à cran avec la Russie, ont souligné par la voix du vice-ministre des Affaires étrangères, Alexander Nalbandov, que « cela donnait l'impression que Moscou avait totalement perdu la capacité à mener des négociations civilisées avec d'autres États souverains ».
Le président russe, Dmitri Medvedev, s'est lancé hier dans une violente charge contre Kiev. M. Medvedev a expliqué sur son blog avoir envoyé à son homologue ukrainien, Viktor Iouchtchenko, une lettre qui « contient certains traits complexes et peu flatteurs pour les agissements des hauts dirigeants de l'Ukraine ». Il souligne que...

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