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Attentat de Nouakchott : ouverte d'une enquête antiterroriste à Paris

Le parquet antiterroriste de Paris a ouvert une enquête sur l'attentat-suicide qui s'est produit samedi soir à proximité de l'ambassade de France à Nouakchott dans lequel deux gendarmes mobiles français ont été légèrement blessés, a-t-on appris dimanche de source judiciaire.

Cette enquête de flagrance a été confiée à la DCRI (Direction centrale du renseignement intérieur).

Des enquêtes de ce type sont régulièrement ouvertes quand des Français sont victimes de faits terroristes à l'étranger.

En décembre 2007, une enquête préliminaire avait ainsi été ouverte par le parquet antiterroriste de Paris à la suite du meurtre de quatre Français près d'Aleg, dans le sud-est de la Mauritanie. Ces touristes avaient été tués par trois Mauritaniens, présumés proches de la branche d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). Des enquêteurs français s'étaient rendus sur place quatre jours après les faits.

Samedi soir, un jeune kamikaze a fait exploser la charge qu'il portait sur lui dans une rue située entre l'ambassade de France et l'ambassade de Libye.

Deux gendarmes mobiles français affectés à la sécurité de l'ambassade, qui terminaient leur jogging, ont été légèrement blessés par des éclats et par le souffle de l'explosion, selon la Direction générale de la gendarmerie nationale. Une Mauritanienne a également été légèrement touchée dans l'explosion.

La Mauritanie, qui n'avait jamais connu d'attentat suicide jusqu'à ce jour, est la cible depuis deux ans d'attaques de l'AQMI, implantée en Algérie mais qui étend ses actions au Sahel.

Le parquet antiterroriste de Paris a ouvert une enquête sur l'attentat-suicide qui s'est produit samedi soir à proximité de l'ambassade de France à Nouakchott dans lequel deux gendarmes mobiles français ont été légèrement blessés, a-t-on appris dimanche de source judiciaire.
Cette enquête de flagrance a été...