Une centaine de marins britanniques présents en Irak sont contraints de se retirer du pays le 31 juillet faute d'une ratification par le Parlement irakien d'un accord signé entre Londres et Bagdad avant le départ en vacances des députés, a affirmé l'ambassade britannique.

"Malheureusement, en raison de retards de procédure, le Parlement irakien n'a pas ratifié notre accord. Notre mission actuelle expire le 31 juillet et nous allons replier les formateurs de la Marine royale au Koweït pendant nos discussions avec les autorités irakiennes", selon un communiqué de l'ambassade à Bagdad.

"Nous devons respecter le processus irakien. Nous espérons que le Parlement irakien acceptera et ratifiera l'accord qui permettra une base légale pour l'aide que le gouvernement irakien souhaite le plus rapidement possible", a-t-il ajouté.

La Grande Bretagne et l'Irak ont signé début juin un accord permettant aux marins britannique de la mission d'aide de rester en Irak pendant un an après le retrait complet des troupes britanniques le 31 juillet.

Le Parlement devait ratifier l'accord mais le mouvement sadriste, hostile à une présence étrangère, a mené un campagne d'obstruction en quittant systématiquement le Parlement dès que le vote était à l'agenda afin d'empêcher son adoption faute de quitus. Le Parlement reprendra ses travaux le 8 septembre.

La mission des Britanniques s'est achevée le 1er mai. Mais le retrait officiel d'Irak avait commencé le 31 mars lorsque le drapeau flottant sur le quartier général britannique à Bassorah (sud) avait été amené et la base remise aux forces américaines.