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Iran : Mashaie dit qu'il reste en place malgré les critiques contre lui

Le Premier vice-président iranien controversé, Esfandiar Rahim Mashaie, a affirmé mardi dans un entretien avec l'agence officielle Irna qu'il restait à son poste malgré les critiques dont il fait l'objet.

"Je remercie le président (Mahmoud) Ahmadinejad pour la confiance qu'il m'a accordée", a déclaré M. Rahim Mashaie.

Il a ajouté qu'il allait "oeuvrer" aux côtés du président pour "accélérer" le travail du gouvernement.

"M. Ahmadinejad m'a donné l'ordre de me concentrer pour que nous ayons un gouvernement plus efficace, doté de plus de cohésion", a-t-il ajouté.

La nomination de M. Rahim Mashaie en tant que Premier vice-président a créé un tollé général chez les conservateurs qui lui reprochent ses déclarations en juillet 2008 lorsqu'il avait affirmé que l'Iran était "l'ami du peuple américain et du peuple israélien", contrastant ainsi avec les attaques verbales de Téhéran contre Israël.

Il est considéré comme un fidèle du président Ahmadinejad, dont le fils a épousé la fille de M. Rahim Mashaie.

La nomination d'Esfandiar Rahim Mashaie, jusque là vice-président chargé du tourisme, avait été annoncée vendredi par M. Ahmadinejad, un peu plus d'un mois après sa réélection controversée avec 63% des voix.

De nombreux responsables conservateurs ont demandé au président de revenir sur sa décision.

Mais le président Ahmadinejad a déclaré mardi à Irna que M. Rahim Mashaie "avait été nommé Premier vice-président et poursuivra son travail", ajoutant que son autorité serait toutefois moindre que dans son précédent poste.

M. Rahim Mashaie a également affirmé que sa position était très claire concernant "le régime sioniste".

"Je n'ai pas parlé du régime sioniste occupant, ce que j'ai dit concernait les habitants des territoires occupés et entrait en fait dans le cadre d'une guerre psychologique contre le régime d'Israël", a déclaré M. Mashaie.

A l'époque, "une vaste propagande" voulait que "la position de la République islamique" ait été "été ternie" par ces déclarations "mais ce n'était pas le cas. La position du régime est très claire et mon objectif était de mener une guerre psychologique contre le régime" israélien, a-t-il poursuivi.

"Ma position, celle du régime et du gouvernement sont très claires et M. Ahmadinejad est connu comme une personnalité anti-sioniste", a-t-il martelé.

Les déclarations de Rahim Mashaie avaient particulièrement scandalisé les dignitaires religieux et parlementaires conservateurs, qui avaient exigé son départ.

Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, avait dû intervenir en demandant la fin de la polémique.

L'Iran ne reconnaît pas l'existence d'Israël. Le président Ahmadinejad a déclaré à plusieurs reprises que l'Etat hébreu devait être rayé de la carte et a qualifié de mythe l'Holocauste des juifs pendant la Seconde guerre mondiale.

M. Mashaie a également dénoncé des accusations contre lui concernant sa présence à une cérémonie en Turquie où des femmes avaient dansé.

"Il s'agissait d'une conférence sur le tourisme organisée par l'Organisation de la conférence islamique" et "lors de la cérémonie d'ouverture, des femmes ont mené une danse mystique", a-t-il dit, ajoutant qu'il avait quitté la salle car "dans notre culture, nous n'avons pas de danse".

Le Premier vice-président iranien controversé, Esfandiar Rahim Mashaie, a affirmé mardi dans un entretien avec l'agence officielle Irna qu'il restait à son poste malgré les critiques dont il fait l'objet.
"Je remercie le président (Mahmoud) Ahmadinejad pour la confiance qu'il m'a accordée", a déclaré M. Rahim Mashaie.
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