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Lifestyle

Quelqu'un m'a dit...

Boutros Boutros-Ghali ici, là et partout...

Venus spécialement à Beyrouth pour assister à la remise du prix Élias Hraoui à Ghassan Tuéni, l'ancien secrétaire général de l'ONU Boutros Boutros-Ghali et son épouse Léa ont eu une grosse et sympathique poussée de mondanités : dîner vendredi soir au Mandaloun-sur-Mer avec leur amie de longue date May Joumblatt, et en présence notamment de Mona Hraoui, de l'ambassadeur d'Égypte, et de Claude Sayegh, la belle-mère de Youssef Boutros-Ghali, ministre égyptien des Finances, et déjeuner dimanche à Beit-Méry, chez Ghassan et Chadia Tuéni, avec Marwan Hamadé, Clovis Maksoud, Sélim et Yldiz Diab, Pedro et Maryse Pico... Sans oublier lundi au Balthus avec Janine et Tony Maamari, ni une grande réception qui a été donnée en leur honneur hier soir par l'ambassadeur d'Égypte au Liban, Ahmad Bediawi.

Pas de Bourj Hammoud pour le « héros national »

À 85 ans, Charles Aznavour affiche une étonnante vitalité. Sauf que l'hyperactivité folklorique n'est pas sa tasse de thé. Chaussé de ses Ray Ban, il a dîné à la Résidence des Pins le soir de son arrivée. Le lendemain, décoré de l'ordre du Mérite libanais par le chef de l'État Michel Sleiman, la grande vedette de la chanson française met le cap sur Antélias pour rendre visite au patriarche arménien, Mgr Aram 1er, lorsque son manager, Levon Sayan, freine des quatre fers. Il apprend (on ne sait vraiment pas comment...) que le Tout Bourj Hammoud réserve un accueil haut en couleur à son « héros national » (titre que Charles Aznavour possède en Arménie) et qu'un podium a même été dressé, d'où il pourrait, de sa voix d'or, saluer la foule... Mais le grand Charles voulait réserver ses cordes vocales pour le grand soir : sa Mercedes Class S flambant neuve a fait demi-tour et la rencontre avec le patriarche arménien a été reportée illico presto. Aznavour, sa fille Katia et Annie Hagop Kassardjian ont alors décidé d'aller déjeuner au Mayrig puis de faire une petite virée chez le bijoutier Tufenkjian, avant de prendre la route de Beiteddine... Dans sa loge l'attendaient, suivant le contrat signé par l'artiste : six bouteilles de Taittinger comtes de champagne, six château lafitte Rothschild (Pauillac) et un potage aux légumes.
Après sa prestation inégalable, Aznavour a rejoint le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, Walid Joumblatt et l'ambassadeur de France André Parant qui, à l'écart du tumulte des happy few et sous surveillance des agents de sécurité, dînaient dans la petite cour intérieure du palais, superbement décorée par Bassam Daher.

Un modèle d'incognito

Pour arroser de nectars son extraordinaire performance à Baalbeck, c'est uniquement « un petit verre de vin rouge libanais » que demande Fanny Ardant. Elle n'a même pas cédé à la tentation d'une soirée ou d'un déjeuner dans un lieu branché de Beyrouth. Juste, pour sentir « l'atmosphère » du pays, acheter une écharpe noire en pur coton et du kohl en poudre, Fanny Ardant s'est hasardée pour une grande balade à pied dans le centre-ville et chez les Artisans de Nadia Khoury avec la violoncelliste Sonia Wieder Atherton, dont la mère, une Roumaine, a fait ses études au Collège protestant et lui a souvent parlé du Bain militaire.
Le seul caprice de la star française, qui a refusé chauffeur, garde du corps, coiffeur et habilleuse, a été d'être fardée par Saïd Wehbé, le maquilleur de Fayrouz, et de décrocher un autographe de la diva libanaise. Laquelle n'a pas jugé bon, on ne sait pourquoi, de répondre à sa requête ! Pourtant tout le monde est tombé sous le charme de la sublime Fanny Ardant, « élégante et discrète, belle, radieuse et intelligente», les adjectifs pour qualifier la star française se bousculent. Et notamment Lina Cortas, l'une des deux créatrices de Madame Rêve, qui lui a glisse en même temps, avant sa conférence de presse, un superbe collier vintage autour du cou et sa carte de visite dans la main. Sacrée Lina !

La vita è bella pour Nabs

Adnane et Raïda Kassar, cheikha Maryam el-Sabbah, le député Atef Majdalani, Nasser et Suzy Ghandour, Joseph et Tina Méouchi, le Dr Tarek Houssami, Colette Eddé, Alia Debs, Élie Gharzouzi, Paula Sehnaoui, Samir et Youmna Mansour et une centaine d'autres invités se sont retrouvés à la soirée géante donnée par Nabil Gharzouzi à l'Eau de vie. Dans ces lieux, noyés littéralement d'orchidées et de bougies, les dames ont tenu à faire un gigantesque étalage, en apportant tout l'éclat de leurs carats à leurs robes longues « griffées » et décolletés plongeants, et ont fait honneur au champagne, homard et autres délices... La fiesta concoctée par Nabs, prince de la Vita e Bella (surnom donné à Nabil) a été animée par la fanfare des artistes du « 8em art », la mystérieuse aristo danseuse tunisienne, et Moussa du Chah qui a fait danser les convives jusqu'à l'aube.

ditavonbliss@hotmail.com
Boutros Boutros-Ghali ici, là et partout... Venus spécialement à Beyrouth pour assister à la remise du prix Élias Hraoui à Ghassan Tuéni, l'ancien secrétaire général de l'ONU Boutros Boutros-Ghali et son épouse Léa ont eu une grosse et sympathique poussée de mondanités : dîner...
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