Medvedev compare Khodorkovski à Madoff et refuse de parler de grâce
Le président russe Dmitri Medvedev a répondu hier aux critiques occidentaux du procès de l'ex-magnat du pétrole Mikhaïl Khodorkovski en le comparant avec l'affaire Madoff et laissant entendre qu'il ne serait pas gracié s'il ne reconnaît pas sa culpabilité. « Il n'y a rien à discuter à ce jour », a tranché le chef de l'État interrogé par des journalistes italiens sur le sort du prisonnier le plus célèbre de Russie à la veille d'une visite en Russie du président américain Barack Obama et d'un sommet du G8. « Concernant une grâce pour Khodorkovski ou toute autre personne, cette procédure doit être menée telle que définie par les lois de notre pays », a déclaré M. Medvedev dans un entretien à des médias italiens publié hier par le service de presse du Kremlin. « En d'autres termes, la personne en question doit s'adresser au président, reconnaître sa culpabilité et faire une demande pour qu'une telle décision soit prise en compte », a-t-il poursuivi. L'ex-chef du groupe pétrolier russe Ioukos, déjà condamné en 2005 à huit ans de prison pour escroquerie à grande échelle et évasion fiscale, comparaît de nouveau depuis le 3 mars devant un tribunal à Moscou pour détournement et revente illégale de pétrole. Il plaide non coupable, qualifiant ce procès dans lequel il encourt plus de 20 ans de prison de farce judiciaire et politique.
Le président russe Dmitri Medvedev a répondu hier aux critiques occidentaux du procès de l'ex-magnat du pétrole Mikhaïl Khodorkovski en le comparant avec l'affaire Madoff et laissant entendre qu'il ne serait pas gracié s'il ne reconnaît pas sa culpabilité. « Il n'y a rien à discuter à ce jour », a tranché le chef de l'État interrogé par des journalistes italiens sur le sort du prisonnier le plus célèbre de Russie à la veille d'une visite en Russie du président américain Barack Obama et d'un sommet du G8. « Concernant une grâce pour Khodorkovski ou toute autre personne, cette procédure doit être menée telle que définie par les lois de notre pays », a déclaré M. Medvedev dans un entretien à des médias italiens publié hier par le service de presse du Kremlin. « En d'autres termes, la personne en question doit s'adresser au président, reconnaître sa culpabilité et faire une demande pour qu'une telle décision soit prise en compte », a-t-il poursuivi. L'ex-chef du groupe pétrolier russe Ioukos, déjà condamné en 2005 à huit ans de prison pour escroquerie à grande échelle et évasion fiscale, comparaît de nouveau depuis le 3 mars devant un tribunal à Moscou pour détournement et revente illégale de pétrole. Il plaide non coupable, qualifiant ce procès dans lequel il encourt plus de 20 ans de prison de farce judiciaire et politique.
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