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Moyen Orient et Monde - Honduras

Micheletti accepterait une présidentelle anticipée

Première lueur de sortie de crise au Honduras : Roberto Micheletti, chef de l'État désigné après la destitution de Manuel Zelaya, a déclaré n'avoir « aucune objection » à une présidentielle anticipée. L'avancement du scrutin est une des solutions possibles que la communauté internationale souhaiterait voir accepté par les deux camps rivaux, a-t-on indiqué dans les milieux diplomatiques. Cette déclaration de M. Micheletti ouvre de nouvelles perspectives de dialogue, en tout premier lieu avec le secrétaire général de l'Organisation des États américains (OEA), José Miguel Insulza.  M. Micheletti a toutefois écarté l'idée d'accepter un retour au pouvoir de M. Zelaya, comme l'ont exigé les Nations unies et l'OEA, qui a menacé mercredi d'exclure le Honduras si le président n'était pas rétabli « dans les 72 heures ».
M. Zelaya a répété qu'il rentrerait au Honduras avec « au moins deux chefs d'État et plusieurs prix Nobel de la paix ». Mais il n'a plus cité la date de dimanche, comme auparavant.
À Tegucigalpa, jusqu'alors, M. Micheletti avait durci le ton. Confirmant que M. Zelaya serait arrêté « immédiatement » s'il revenait, il avait fait approuver par le Congrès la suspension de certaines libertés constitutionnelles pendant le couvre-feu prolongé jusqu'à la fin de la semaine, notamment les droits d'association, de réunion, de mouvement ou de sortie du territoire. Les ambassadeurs de France, d'Espagne et d'Italie, seuls pays européens avec l'Allemagne représentés à ce niveau, ont été « rappelés pour consultations ». Les pays d'Amérique centrale et les gouvernements de gauche du Venezuela, de Cuba, d'Équateur, de Bolivie et du Nicaragua ont annoncé une mesure similaire. La Colombie a suivi.
Au pouvoir depuis 2006, M. Zelaya a été destitué, après avoir été arrêté par des militaires et expulsé du pays, pour avoir tenté d'organiser une consultation populaire ouvrant la voie à une possible réélection, un scrutin jugé illégal par la Cour suprême.
Première lueur de sortie de crise au Honduras : Roberto Micheletti, chef de l'État désigné après la destitution de Manuel Zelaya, a déclaré n'avoir « aucune objection » à une présidentielle anticipée. L'avancement du scrutin est une des solutions possibles que la communauté internationale...
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