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Sport - Rugby

Le XV de France veut briller face à la Nouvelle-Zélande

Le XV de France est bien résolu à écrire une nouvelle page de son histoire face à la Nouvelle-Zélande, qui rivalise d'humilité avec ses nombreux absents, aujourd'hui à Dunedin (Sud) en ouverture de sa tournée dans l'hémisphère Sud.
Les superstitieux ont trouvé l'argument imparable. Les Français ont battu trois fois les All Blacks sur leurs terres, à quinze années d'intervalle. Le premier succès, sous les ordres du capitaine Jean-Pierre Rives, date de 1979, les deux seconds ont eu lieu en 1994, voici tout juste quinze ans.
L'entraîneur adjoint Émile Ntamack sévissait alors comme ailier face à Jonah Lomu, et l'équipe entraînée par Pierre Berbizier avait réussi l'exploit le plus retentissant de l'histoire du rugby français : gagner une série de deux test-matches chez la plus grande nation de la planète ovale.
L'histoire des confrontations entre les Français et les Néo-Zélandais, qui s'affronteront également le 20 juin à Wellington, est riche en rebondissements. Régulièrement battus lors des tournées estivales, voire littéralement balayés en 1999 (7-54) et en 2007 (10-61), les Français sont passés maîtres dans l'art de traumatiser les All Blacks en Coupe du monde. Après la demi-finale d'anthologie en 1999, les « Bleus » ont remis le couvert (20-18) en quarts de finale du Mondial 2007, plongeant dans un deuil profond une nation respirant au rythme de sa sélection nationale.
Cette dernière confrontation rend modestes les All Blacks à l'heure d'ouvrir leur saison dans le Carisbrook Stadium de Dunedin où ils n'ont connu la défaite qu'à trois reprises. À tel point que certains médias néo-zélandais, croyant discerner « la plus mauvaise équipe des All Blacks de l'ère professionnelle », transmettent volontiers le statut de favori aux visiteurs. Cette amabilité laisse indifférent Marc Lièvremont, toujours loin d'avoir atteint pareils sommets en un an et demi de magistère. « On a aussi nos soucis et pas mal d'incertitudes, a déclaré l'entraîneur français. On a des nouveaux joueurs, une charnière qui n'a jamais joué ensemble contrairement à celle des Néo-Zélandais. On a suffisamment d'interrogations sur notre collectif pour ne pas se soucier de ceux des Blacks. Mais on peut penser que ça peut être une opportunité pour nous. » Le demi de mêlée Julien Dupuy, novice au niveau international, formera la douzième charnière de l'ère Lièvremont avec François Trinh-Duc. L'ailier Vincent Clerc et le 2e ligne Pascal Papé, longtemps blessés, sont de retour aux affaires. Les Néo-Zélandais, eux, sont décimés par les blessures. À celle du stratège Dan Carter, contractée... en France, sont venus s'ajouter les forfaits du capitaine Richie McCaw, du 3e ligne Rodney So'oialo, du 2e ligne Chris Jack et de l'ailier Sitiveni Sivivatu.
Sous pression, l'entraîneur Graham Henry a opté pour une troisième ligne Thomson-Messam-Read totalisant à peine treize sélections et offert une première cape au deuxième ligne Isaac Ross. En l'absence de McCaw, l'arrière Mils Muliainia a hérité du capitanat.
« La nation attend de nous une victoire, a prévenu Graham Henry. On travaille dur pour cela. Je pense que cette attente autour de nous est une belle chose pour l'équipe. Je pense aussi que cela nous amènera à tirer le meilleur de nous-mêmes. » Réponse samedi dans la « Maison de la douleur » (The House of Pain), surnom du stade de Dunedin, qui promet d'honorer sa réputation quelle que soit l'issue de la rencontre.
Le XV de France est bien résolu à écrire une nouvelle page de son histoire face à la Nouvelle-Zélande, qui rivalise d'humilité avec ses nombreux absents, aujourd'hui à Dunedin (Sud) en ouverture de sa tournée dans l'hémisphère Sud.Les superstitieux ont trouvé l'argument imparable. Les Français ont battu...

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