Nous avons bien lu dans L'Orient-Le Jour du 13 mai 2009 le cri de révolte - et du cœur - exprimé par Mme Maria Nasser. Elle mérite très certainement notre admiration et davantage encore : notre adhésion à sa vérité et notre encouragement à poursuivre son salutaire prosélytisme.
À n'en point douter, l'éventuelle victoire électorale du Hezbollah - sa théocratie, son totalitarisme, son alignement étranger, ses alliances douteuses, ses armes, son hégémonique vision à long terme - nous adresserait un humiliant pied de nez. Elle représenterait l'insistante menace d'un Liban de plus en plus désarticulé. Ultime message pour un pays de nulle part. L'esprit et l'humanisme n'en sortiraient pas indemnes.
Et qu'ajouter encore au débit, déjà bien chargé, des « paravents » aveugles, exhibant leur suivisme obstiné, alors que « l'après » grouille de questions sans réponses que leurs icônes n'ont même pas anticipé ? Le virus syro-iranien est entré en eux en même temps que leur idolâtrie du Chef, leur unique référence culturelle. Attitude suicidaire qui se vautre dans la démagogie et la libido panurgiste.
En cette période cruciale de notre histoire, notre pays -
notre terreau inaliénable -
a besoin de nous. Ayons la pudeur de ne pas céder au désespoir et à l'absentéisme. Nous aurions de ce fait participé à notre propre aliénation. Songeons aux révolutions de la vie, celles dont on prend pleinement conscience une fois qu'elles sont advenues et qu'il est trop tard pour revenir en arrière. Contre les armes de toutes sortes, votons pour une remise à l'honneur de la pensée comme geste offensif, du champ intellectuel comme champ de bataille.
À n'en point douter, l'éventuelle victoire électorale du Hezbollah - sa théocratie, son totalitarisme, son alignement étranger, ses alliances douteuses, ses armes, son hégémonique vision à long terme - nous adresserait un humiliant pied de nez. Elle représenterait l'insistante menace d'un Liban de plus en plus désarticulé. Ultime message pour un pays de nulle part. L'esprit et l'humanisme n'en sortiraient pas indemnes.
Et qu'ajouter encore au débit, déjà bien chargé, des « paravents » aveugles, exhibant leur suivisme obstiné, alors que « l'après » grouille de questions sans réponses que leurs icônes n'ont même pas anticipé ? Le virus syro-iranien est entré en eux en même temps que leur idolâtrie du Chef, leur unique référence culturelle. Attitude suicidaire qui se vautre dans la démagogie et la libido panurgiste.
En cette période cruciale de notre histoire, notre pays -
notre terreau inaliénable -
a besoin de nous. Ayons la pudeur de ne pas céder au désespoir et à l'absentéisme. Nous aurions de ce fait participé à notre propre aliénation. Songeons aux révolutions de la vie, celles dont on prend pleinement conscience une fois qu'elles sont advenues et qu'il est trop tard pour revenir en arrière. Contre les armes de toutes sortes, votons pour une remise à l'honneur de la pensée comme geste offensif, du champ intellectuel comme champ de bataille.
Nous avons bien lu dans L'Orient-Le Jour du 13 mai 2009 le cri de révolte - et du cœur - exprimé par Mme Maria Nasser. Elle mérite très certainement notre admiration et davantage encore : notre adhésion à sa vérité et notre encouragement à poursuivre son salutaire prosélytisme.À n'en point douter, l'éventuelle victoire électorale du Hezbollah - sa théocratie, son totalitarisme, son alignement étranger, ses alliances douteuses, ses armes, son hégémonique vision à long terme - nous adresserait un humiliant pied de nez. Elle représenterait l'insistante menace d'un Liban de plus en plus désarticulé. Ultime message pour un pays de nulle part. L'esprit et l'humanisme n'en sortiraient pas...