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PO : Peres se dit encouragé par les propos du roi de Jordanie sur la paix

Le président israélien Shimon Peres s'est dit "très encouragé" dimanche par les propos du roi de Jordanie qui a évoqué la veille la possibilité que 57 pays reconnaissent Israël, dans le cadre d'une paix entre Arabes et Israéliens, ainsi qu'un nouveau plan américain.

"Sa majesté le roi a fait référence à 57 pays impliqués dans la paix (...), je crois que cette proposition est très encourageante et vient à point", a dit M. Peres en marge du Forum économique mondial qui se tient en Jordanie, sur les rives de la mer Morte.

Abdallah II a affirmé samedi, dans une interview à l'AFP, que "57 pays (musulmans, ndlr) ne reconnaissent pas Israël, c'est à dire le tiers des pays membres de l'ONU, et la raison est la poursuite de l'occupation et l'absence d'un règlement de paix".

Il a notamment préconisé "un retrait israélien de tous les territoires occupés palestinien, syrien et libanais, en contrepartie de relations normales avec tous les pays arabes".

"Nous attendons une annonce de l'administration américaine (...) concernant son plan pour relancer les négociations vers une solution globale" du conflit arabo-israélien, a également affirmé le roi lors de cet entretien.

Le président américain Barack Obama pourrait dévoiler un nouveau plan sur cette question au cours d'un discours à l'adresse du monde musulman qu'il doit prononcer en Egypte le 4 juin.

Shimon Peres, dont les fonctions sont essentiellement honorifiques, a par ailleurs indiqué que le fossé s'était "réduit entre négociateurs palestiniens et israéliens". "Ce fossé peut être surmonté si on y introduit des idées fraîches".

Lors d'une rencontre avec le président israélien, Abdallah II de Jordanie a souligné dimanche qu'"une solution à deux Etats (palestinien et israélien) nécessite honnêteté et franchise par rapport aux principes fondamentaux de la paix", selon un communiqué du palais royal.

Un tel règlement au conflit "garantirait également la viabilité de la paix", a estimé le souverain hachémite.

Le président israélien a par la suite déclaré lors d'une conférence de presse que son pays "voulait la paix". "Nous voulons la paix. Nous ne considérons pas les Palestiniens comme nos ennemis, mais comme nos amis et voisins".

"Nous devons négocier et nous sommes prêts à négocier".

Quant aux négociations de paix avec la Syrie, M. Peres a estimé que, pour les relancer, Damas "devrait être prêt à discuter".

"Si le président Bachar el-Assad veut la paix, pourquoi a-t-il peur? Nous avons proposé à plusieurs reprises des pourparlers directs et ils pensent (les Syriens) que les discussions directes seraient une récompense pour Israël, cela n'est pas une récompense (...), c'est normal", a-t-il dit.

Recevant le président turc, Abdullah Gül, le président syrien, Bachar el-Assad, s'est déclaré vendredi prêt à reprendre des négociations indirectes avec Israël, tout en imputant à l'Etat hébreu la responsabilité du blocage.

Les pourparlers indirects de paix entre la Syrie et Israël, dans lesquels la Turquie sert d'intermédiaire, ont été suspendus en décembre du fait de l'offensive meurtrière de l'armée israélienne dans la bande de Gaza.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a récemment écarté un retrait israélien du plateau syrien du Golan (conquis en 1967 et annexé en décembre 1981) en raison de son "importance stratégique".

Le Forum économique mondial, qui s'est ouvert vendredi et s'achevait dimanche, a accueilli 1.300 participants en provenance de 80 pays.

Le président israélien Shimon Peres s'est dit "très encouragé" dimanche par les propos du roi de Jordanie qui a évoqué la veille la possibilité que 57 pays reconnaissent Israël, dans le cadre d'une paix entre Arabes et Israéliens, ainsi qu'un nouveau plan américain.
"Sa majesté le roi a fait référence...