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Législatives : juin 2009 - Tout le monde en parle

Climat de panique

Plus on approche de la date du 7 juin, plus celle-ci devient la bête noire des Libanais, à quelque bord qu'ils appartiennent. Les écoles et universités s'empressent de terminer tous leurs programmes avant le 25 mai, obligeant du même coup les parents à tout régler avant la première quinzaine de ce mois, sans oublier la réinscription, assez chère, pour l'année prochaine. Certains établissements vous obligent à verser une petite somme qui sera mise en réserve au cas où il y aurait une dévaluation surprise.
Certaines sociétés refusent de recruter de nouveaux  cadres, en attendant ce qui va se passer après la date « fatidique ». Compagnies d'assurances et banques vous pressent d'être strictement à jour pour la clôture de vos comptes ; vos avocats vous affirment que déjà vous devez considérer que vous êtes en vacances d'été et que vos procès, à cause de la situation, seront ajournés  à octobre. Vos médecins, même, vous fixent rendez-vous à partir du mois de juillet, car probablement ils ne seront pas au Liban au mois de juin. Dans ce climat de panique, on se croirait à l'approche de la fin du monde. Le gouvernement est presque paralysé qui, même pour expédier les affaires courantes, refuse d'intervenir pour faire baisser le prix de l'essence, alors que partout dans le monde cet or noir ne fait que chuter. Comment oublier dans tout cela l'absence de mesures concrètes pour lutter contre la récession qui se profile à l'horizon et dont le Liban, selon certains observateurs, sera bel et bien touché. Triste pays !...

Plus on approche de la date du 7 juin, plus celle-ci devient la bête noire des Libanais, à quelque bord qu'ils appartiennent. Les écoles et universités s'empressent de terminer tous leurs programmes avant le 25 mai, obligeant du même coup les parents à tout régler avant la première quinzaine de ce mois, sans oublier la réinscription,...