Le communiqué publié à l'issue de la réunion met l'accent sur la nécessité d'organiser les prochaines élections législatives dans un climat empreint de « liberté, de concurrence loyale et de démocratie ». Le conseil melkite a dénoncé dans ce cadre « les discours politiques polémistes et tendus qui sont susceptibles d'avoir un impact négatif sur le bon déroulement des élections ».
Le conseil melkite a, d'autre part, souligné qu'à l'approche de l'échéance électorale, il est nécessaire que le gouvernement désigne les cinq membres restants du Conseil constitutionnel « à la première réunion que tiendra le Conseil des ministres, de même que le cabinet devrait entreprendre de pourvoir aux autres postes administratifs qui ont un rapport direct avec le processus électoral ». Le communiqué a souligné à cet égard que le scrutin ne saurait se dérouler d'une manière saine si le Conseil constitutionnel n'est pas mis sur pied.
Sur un tout autre plan, le conseil melkite a invité toutes les parties concernées à se plier aux décisions du Tribunal spécial pour le Liban, chargé de l'affaire de l'assassinat de Rafic Hariri, soulignant la nécessité de tenir le tribunal international à l'écart des « tiraillements politiques internes et externes ». Dans ce cadre, le conseil melkite a appelé au respect de l'indépendance de la magistrature.
Enfin, le conseil a applaudi à la visite du pape Benoît XVI en Jordanie et dans les Lieux saints, exprimant l'espoir que cette visite contribuera à « consolider le dialogue entre les religions chrétienne, musulmane et juive ».