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Le pape Benoît XVI dans le camp de réfugiés palestiniens d'Aïda

Le pape Benoît XVI est arrivé mercredi dans le camp de réfugiés palestiniens d'Aïda, à Bethléem (Cisjordanie), qui jouxte la barrière de séparation construite par Israël.

Son arrivée a été marquée par le lâcher de 61 ballons noirs pour rappeler la Nakba, la "catastrophe" que fut pour les Palestiniens la création d'Israël en 1948 sur les trois quarts de la Palestine historique, qui doit être commémorée vendredi.

Il a ensuite assisté au spectacle d'un petite troupe de danseurs et chanteurs. Dans l'une des scènes, les danseurs tenaient en main des clés noires en cartons, symbolisant les maisons perdues par les quelque 4.600 habitants du camp lors de leur exode.

Le camp, un dédale de rues délabrées, poussiéreuses et étroites abrite des réfugiés originaires de 43 villages rasés par les forces israéliennes en 1948.

Le souverain pontife doit s'exprimer dans la cour d'une école dominée par un tronçon en béton haut de huit mètres de la barrière de séparation, qui empiète sur les terres palestiniennes.

Le "comité d'accueil" local chargé de préparer la visite du pape dans le camp a en effet tenu à recevoir le pape dans un endroit situé le plus près possible du mur pour y attitrer l'attention du monde.

Selon le porte-parole du Vatican, Federico Lombardi, le pape doit rencontrer deux couples de parents de prisonniers, un chrétien et un musulman. En Israël, il s'était entretenu avec les parents du soldat Gilad Shalit, détenu depuis 2006 par le Hamas.

Présentée par Israël comme une "clôture antiterroriste", la barrière, qui doit s'étendre à terme sur plus de 650 km, est qualifiée de "mur de l'apartheid" par les Palestiniens. Elle empiète sur la Cisjordanie et rend extrêmement problématique la création d'un Etat palestinien viable.

Dans un avis rendu le 9 juillet 2004, la Cour internationale de justice (CIJ) a jugé illégale la construction de cette barrière et exigé son démantèlement, tout comme l'a fait ensuite l'Assemblée générale de l'ONU.

Israël n'a pas tenu compte de ces demandes.

Le pape Benoît XVI est arrivé mercredi dans le camp de réfugiés palestiniens d'Aïda, à Bethléem (Cisjordanie), qui jouxte la barrière de séparation construite par Israël.
Son arrivée a été marquée par le lâcher de 61 ballons noirs pour rappeler la Nakba, la "catastrophe" que fut pour les Palestiniens la création d'Israël en 1948 sur les trois quarts de la Palestine historique, qui doit être commémorée vendredi.
Il a ensuite assisté au spectacle d'un petite troupe de danseurs et chanteurs. Dans l'une des scènes, les danseurs tenaient en main des clés noires en cartons, symbolisant les maisons perdues par les quelque 4.600 habitants du camp lors de leur exode.
Le camp, un dédale de...