Crimes de guerre
L'ancien nazi Demjanjuk en Allemagne pour y être jugé
L'un des derniers grands criminels nazis présumés encore en vie, John Demjanjuk, est arrivé hier en Allemagne où il devrait répondre de participation au meurtre de près de 30 000 Juifs. M. Demjanjuk, âgé de 89 ans, vivait aux États-Unis depuis 1952. Sa famille assure qu'il souffre d'une forme de leucémie, et il a fait le voyage avec un médecin, une infirmière et un prêtre, selon les médias allemands. Il a été conduit à la prison de Stadelheim à Munich, a précisé à l'AFP un porte-parole du parquet. Un de ses avocats allemands, Ulrich Busch, a contesté la compétence de la justice allemande et demandé sa libération. M. Busch a aussi estimé que M. Demjanjuk a déjà été « inculpé et acquitté » en Israël et en Pologne, et qu'il ne peut pas être rejugé pour les même faits.
Le président soudanais sera inculpé de génocide
Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Luis Moreno-Ocampo, s'est montré optimiste sur une prochaine inculpation du président soudanais, Omar Hassan al-Béchir, pour génocide, et de trois chefs rebelles du Darfour pour crimes de guerre. En mars, la CPI a émis un mandat d'arrêt à l'encontre du président Béchir, soupçonné de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité pour sa politique de déplacements de populations et de meurtres de masse au Darfour, dans l'ouest du Soudan. Mais deux des trois juges avaient estimé que les preuves réunies étaient insuffisantes pour étayer l'accusation de génocide. Dans un entretien à Reuters, Luis Moreno-Ocampo dit avoir clarifié le dossier pour qu'il puisse répondre aux exigences des juges. Le gouvernement soudanais refuse de coopérer avec la CPI et a, en représailles, expulsé les représentants de 16 organisations humanitaires, accusées de collaborer avec la CPI.
Somalie
Des combattants étrangers aident les shebab à Mogadiscio
Les islamistes radicaux somaliens, les shebab, ont pour la première fois admis hier que des combattants étrangers étaient engagés à leurs côtés dans les derniers affrontements meurtriers contre les forces progouvernementales dans Mogadiscio. Peu avant, un haut responsable à la présidence somalienne, parlant à l'AFP sous couvert d'anonymat, a déclaré que son pays était « en guerre avec des mercenaires étrangers qui déstabilisent la Somalie ». Dans les quartiers touchés par les affrontements, des habitants interrogés par l'AFP ont confirmé que des combattants étrangers étaient engagés dans les combats.
Union européenne
Merkel et Sarkozy « manquent de vision », accuse Gül
Les dirigeants français et allemand « manquent de vision » à propos de l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne à laquelle ils sont opposés, a déclaré hier le président turc, Abdullah Gül. M. Gül réagissait à des déclarations faites lors du week-end par la chancelière allemande Angela Merkel qui a réaffirmé lors d'un meeting de campagne pour les élections européennes en présence du président français Nicolas Sarkozy, à Berlin, son opposition à l'entrée de la Turquie dans l'UE. Elle a répété qu'elle était prête à un partenariat privilégié avec la Turquie, mais refusait qu'elle devienne membre à part entière de l'UE. Dans un entretien à paraître dimanche prochain dans le journal allemand Bild am Sontag, le président français a pour sa part réaffirmé son hostilité à une entrée de la Turquie, pays musulman peuplé de 71 millions d'habitants, dans l'UE. M. Gül a souligné que son pays continuerait dans la voie des réformes démocratiques pour adhérer un jour au club européen.
Nations unies
Les États-Unis élus au Conseil des droits de l'homme
Les États-Unis ont été élus hier au Conseil des droits de l'homme de l'ONU que l'ancienne administration américaine avait boudé, l'accusant d'accueillir des États parmi les pires violateurs de ces droits et d'être anti-israéliens. Les États-Unis ont recueilli 167 voix sur 192, a annoncé le président par intérim de l'Assemblée générale des Nations unies, l'ambassadeur de Namibie, Kaire Mbuende. Leur élection, pour un mandat de trois ans renouvelable une fois, ne faisait aucun doute puisque dans le groupe géographique des États occidentaux, trois candidats seulement étaient en lice pour trois sièges à pourvoir. Les deux autres candidats étaient la Belgique et la Norvège, qui ont donc été également élus, recueillant respectivement 177 et 179 voix. Le scrutin a d'ailleurs suscité une nouvelle fois la critique, du fait que seuls 20 pays étaient en lice pour 18 sièges à pourvoir au total. L'administration Obama avait décidé fin mars de briguer un siège cette année au Conseil.
L'ancien nazi Demjanjuk en Allemagne pour y être jugé
L'un des derniers grands criminels nazis présumés encore en vie, John Demjanjuk, est arrivé hier en Allemagne où il devrait répondre de participation au meurtre de près de 30 000 Juifs. M. Demjanjuk, âgé de 89 ans, vivait aux États-Unis depuis 1952. Sa famille assure qu'il souffre d'une forme de leucémie, et il a fait le voyage avec un médecin, une infirmière et un prêtre, selon les médias allemands. Il a été conduit à la prison de Stadelheim à Munich, a précisé à l'AFP un porte-parole du parquet. Un de ses avocats allemands, Ulrich Busch, a contesté la compétence de la justice allemande et demandé sa libération. M. Busch a aussi estimé que M. Demjanjuk a déjà été « inculpé et acquitté » en Israël et en Pologne, et qu'il ne peut pas être rejugé pour les même faits.
Le président soudanais sera inculpé de génocide
Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Luis Moreno-Ocampo, s'est montré optimiste sur une prochaine inculpation du président soudanais, Omar Hassan al-Béchir, pour génocide, et de trois chefs rebelles du Darfour pour crimes de guerre. En mars, la CPI a émis un mandat d'arrêt à l'encontre du président Béchir, soupçonné de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité pour sa politique de déplacements de populations et de meurtres de masse au Darfour, dans l'ouest du Soudan. Mais deux des trois juges avaient estimé que les preuves réunies étaient insuffisantes pour étayer l'accusation de génocide. Dans un entretien à Reuters, Luis Moreno-Ocampo dit avoir clarifié le dossier pour qu'il puisse répondre aux exigences des juges. Le gouvernement soudanais refuse de coopérer avec la CPI et a, en représailles, expulsé les représentants de 16 organisations humanitaires, accusées de collaborer avec la CPI.
Somalie
Des combattants étrangers aident les shebab à Mogadiscio
Les islamistes radicaux somaliens, les shebab, ont pour la première fois admis hier que des combattants étrangers étaient engagés à leurs côtés dans les derniers affrontements meurtriers contre les forces progouvernementales dans Mogadiscio. Peu avant, un haut responsable à la présidence somalienne, parlant à l'AFP sous couvert d'anonymat, a déclaré que son pays était « en guerre avec des mercenaires étrangers qui déstabilisent la Somalie ». Dans les quartiers touchés par les affrontements, des habitants interrogés par l'AFP ont confirmé que des combattants étrangers étaient engagés dans les combats.
Union européenne
Merkel et Sarkozy « manquent de vision », accuse Gül
Les dirigeants français et allemand « manquent de vision » à propos de l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne à laquelle ils sont opposés, a déclaré hier le président turc, Abdullah Gül. M. Gül réagissait à des déclarations faites lors du week-end par la chancelière allemande Angela Merkel qui a réaffirmé lors d'un meeting de campagne pour les élections européennes en présence du président français Nicolas Sarkozy, à Berlin, son opposition à l'entrée de la Turquie dans l'UE. Elle a répété qu'elle était prête à un partenariat privilégié avec la Turquie, mais refusait qu'elle devienne membre à part entière de l'UE. Dans un entretien à paraître dimanche prochain dans le journal allemand Bild am Sontag, le président français a pour sa part réaffirmé son hostilité à une entrée de la Turquie, pays musulman peuplé de 71 millions d'habitants, dans l'UE. M. Gül a souligné que son pays continuerait dans la voie des réformes démocratiques pour adhérer un jour au club européen.
Nations unies
Les États-Unis élus au Conseil des droits de l'homme
Les États-Unis ont été élus hier au Conseil des droits de l'homme de l'ONU que l'ancienne administration américaine avait boudé, l'accusant d'accueillir des États parmi les pires violateurs de ces droits et d'être anti-israéliens. Les États-Unis ont recueilli 167 voix sur 192, a annoncé le président par intérim de l'Assemblée générale des Nations unies, l'ambassadeur de Namibie, Kaire Mbuende. Leur élection, pour un mandat de trois ans renouvelable une fois, ne faisait aucun doute puisque dans le groupe géographique des États occidentaux, trois candidats seulement étaient en lice pour trois sièges à pourvoir. Les deux autres candidats étaient la Belgique et la Norvège, qui ont donc été également élus, recueillant respectivement 177 et 179 voix. Le scrutin a d'ailleurs suscité une nouvelle fois la critique, du fait que seuls 20 pays étaient en lice pour 18 sièges à pourvoir au total. L'administration Obama avait décidé fin mars de briguer un siège cette année au Conseil.
Crimes de guerreL'ancien nazi Demjanjuk en Allemagne pour y être jugéL'un des derniers grands criminels nazis présumés encore en vie, John Demjanjuk, est arrivé hier en Allemagne où il devrait répondre de participation au meurtre de près de 30 000 Juifs. M. Demjanjuk, âgé de 89 ans, vivait aux États-Unis...
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