Nucléaire civil : Paris espère la signature prochaine d'un contrat avec Ryad

L'Arabie saoudite et la France pourraient conclure "prochainement" un partenariat dans le domaine du nucléaire civil, a affirmé dimanche à Ryad la ministre française de l'Economie, Christine Lagarde.

Le royaume saoudien compte notamment sur l'énergie nucléaire pour faire fonctionner ses usines de dessalement d'eau de mer. La signature d'un contrat avec Paris permettrait au royaume -qui a déjà signé un pacte similaire avec les Etats-Unis-, d'accéder à la technologie française.

Cet accord pourrait intervenir "prochainement (...). Les discussions progressent rapidement", a indiqué à la presse Mme Lagarde, sans autre détail.

Selon des responsables ayant requis l'anonymat, la signature pourrait intervenir sous un an.

Dans le cadre de sa visite d'une journée, Christine Lagarde a rencontré plusieurs responsables dont le roi Abdallah, indiquant avoir abordé avec eux la question du pétrole.

"Nous voulons moins de volatilité, plus de fiabilité", avait souligné à son arrivée samedi soir la ministre française, se prononçant pour un baril de brut "compris entre 70 et 80 dollars".

Après avoir atteint des sommets proches de 150 dollars mi-2008, le prix du baril de brut tourne actuellement autour de 57 dollars.

La ministre française devait également faire à Ryad la promotion de la technologie française en matière de trains à grande vitesse (TGV).

La compagnie française Alstom et la SNCF (chemins de fer) sont en lice dans un projet de TGV entre les villes saintes de La Mecque et Médine.

Un autre groupe français, Thales, a d'ores et déjà signé avec le géant local des BTP, Saudi Binladin Group, un contrat de 453 millions de dollars dans le cadre d'un autre projet de ligne ferroviaire en Arabie saoudite.

Mme Lagarde doit se rendre lundi au Qatar.