Rechercher
Rechercher

Moyen Orient et Monde - Diplomatie

« Franches discussions » de Lieberman à Berlin

Le chef de la diplomatie israélienne, l'ultranationaliste Avigdor Lieberman, et son homologue allemand, Frank-Walter Steinmeier, ont eu des discussions « franches » à Berlin et « chacun a compris le point de vue de l'autre », a indiqué hier un porte-parole allemand.
Lors de cet entretien jeudi soir, M. Steinmeier « a clairement fait savoir que le gouvernement fédéral attendait du nouveau gouvernement israélien qu'il s'en tienne aux accords conclus par les précédents gouvernements (israéliens) dans le cadre des efforts pour aboutir à un processus de paix », a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Andreas Peschke. Il a également réaffirmé que Berlin attendait du gouvernement israélien qu'il s'en tienne à l'objectif d'une solution à deux États dans ses pourparlers de paix avec les Palestiniens, soit la reconnaissance mutuelle d'Israël et d'un État palestinien. Selon M. Peschke, M. Lieberman a indiqué que son gouvernement effectuait actuellement une révision générale de sa politique étrangère et que celle-ci devrait être achevée d'ici à la visite du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, à Washington, où il est attendu dans deux semaines. À l'issue de la rencontre de MM. Lieberman et Steinmeier, « les deux côtés savent parfaitement à quoi s'en tenir », a encore indiqué M. Peschke.
Avant sa visite jeudi soir à Berlin, M. Lieberman avait publiquement affirmé que son gouvernement ne se considérait pas lié par les résultats de la conférence d'Annapolis (États-Unis), qui avait relancé les négociations de paix entre Israël et les Palestiniens en novembre 2007. Comme M. Netanyahu, il avait également écarté une solution « à deux États », prônée par la communauté internationale. M. Lieberman, leader du parti d'extrême droite Israël Beiteinou, a été reçu avec une discrétion inhabituelle pendant son étape de deux jours à Berlin, après Rome, Paris et Prague. Cet homme de 50 ans, né en Moldavie, a exprimé sa volonté de parvenir à une « séparation » maximale entre Juifs et Arabes, et de faire d'Israël un État « ethniquement homogène ». Il s'oppose à la création d'un État palestinien aux côtés d'Israël.
Plusieurs responsables politiques allemands ont exprimé hier dans la presse leur déception après la visite du ministre israélien. « C'était un adieu à toute sorte de "soft power" », a déclaré un responsable du parti libéral FDP, Werner Hoyer, ajoutant « qu'aucune perspective pour un avenir sûr pour Israël n'était en vue ».
Le chef de la diplomatie israélienne, l'ultranationaliste Avigdor Lieberman, et son homologue allemand, Frank-Walter Steinmeier, ont eu des discussions « franches » à Berlin et « chacun a compris le point de vue de l'autre », a indiqué hier un porte-parole allemand.Lors de cet entretien jeudi soir, M. Steinmeier...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut