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L'Égypte dément une enquête de l'AIEA sur des traces d'uranium enrichi

L'Egypte a qualifié jeudi d'"erronées et anciennes" des informations faisant état d'une enquête de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) sur des traces d'uranium enrichi découvertes dans une installation égyptienne de recherche nucléaire.

Les informations mentionnant une enquête de l'AIEA sur "des traces d'uranium enrichi en Egypte sont erronées et anciennes", a déclaré le porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangères, Hossam Zaki, dans un communiqué.

"Il est étonnant que des médias se procurent des informations figurant dans un rapport de l'AIEA qui doit être rendu public en juin, et cela soulève plusieurs questions sur les motivations ayant poussé certains à divulguer ces informations", a-t-il ajouté.

"L'Egypte a déjà expliqué à l'Agence par le passé les circonstances de cette affaire et les responsables de l'Agence sont d'accord avec les explications égyptiennes", a-t-il poursuivi, précisant que l'affaire remontait à 2007.

"L'Agence dit toujours dans ses rapports que les activités nucléaires égyptiennes sont de nature pacifique", a-t-il dit, affirmant que la délégation égyptienne auprès de l'AIEA allait chercher à obtenir des explications sur la fuite.

L'Egypte possède un réacteur de recherche situé à Inchas, au nord-est du Caire.

A Vienne, où elle a son siège, l'AIEA n'a pas voulu commenter les informations de presse sur une enquête concernant l'Egypte.

Mais, selon un diplomate proche du dossier, des inspecteurs de l'AIEA ont procédé à des prélèvements en Egypte dans le cadre d'une mission de routine.

"Il n'est pas inhabituel pour l'Agence de trouver des traces de matériau nucléaire dans des échantillons sur les sites nucléaires d'un pays", a-t-il dit.

Le président Moubarak a annoncé en 2007 la décision de l'Egypte de se doter de centrales nucléaires, relançant son programme nucléaire après un gel de 20 ans.

Le Caire a ratifié le Traité de non prolifération nucléaire en 1981. Mais le chef de la diplomatie, Ahmed Aboul Gheit, a précisé que l'Egypte ne signerait pas le protocole additionnel permettant des inspections plus rigoureuses de l'AIEA dans des installations nucléaires.

L'Egypte a qualifié jeudi d'"erronées et anciennes" des informations faisant état d'une enquête de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) sur des traces d'uranium enrichi découvertes dans une installation égyptienne de recherche nucléaire.
Les informations mentionnant une enquête de l'AIEA sur "des traces d'uranium enrichi...