Les Etats-Unis se sont dits mardi "très inquiets" pour la santé de la journaliste américano-iranienne Roxana Saberi, emprisonnée en Iran et en grève de la faim, et ont appelé une nouvelle fois à sa libération.
"Nous sommes très inquiets pour son état mental et sa condition physique", a déclaré un porte-parole du département d'Etat, Robert Wood.
"Nous utiliserons tous les outils de notre arsenal diplomatique pour la ramener, comme l'a dit la secrétaire" d'Etat Hillary Clinton, a-t-il ajouté.
Le père de Roxana Saberi, Reza Saberi, a déclaré à l'AFP mardi à Téhéran que sa fille continuait sa grève de la faim, entamée le 14 avril au lendemain de sa condamnation à huis clos à huit ans de prison pour espionnage au profit des Etats-Unis.
"Elle est devenue très maigre", a dit Reza Saberi, joint par téléphone. "Mais elle est déterminée à continuer sa grève de la faim jusqu'à sa libération", a-t-il ajouté.
M. Saberi avait dit, après l'avoir rencontrée dimanche, qu'elle avait perdu environ 4,5 kilos en n'absorbant que de l'eau sucrée.
Les autorités judiciaires iraniennes démentent le fait que la jeune femme, qui vient de fêter ses 32 ans en prison, refuse de s'alimenter et que sa santé soit affectée.
"Nous sommes très inquiets pour son état mental et sa condition physique", a déclaré un porte-parole du...
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