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Sport - Cyclisme

Flèche wallonne : les favoris veulent se racheter

La Flèche wallonne propose aujourd'hui un terrain spectaculaire, l'arrivée au sommet du Mur de Huy, aux favoris des classiques ardennaises humiliés trois jours plus tôt dans l'Amstel Gold Race.
S'ils ont quitté les Pays-Bas en se se déclarant satisfaits de leur condition du moment, l'Italien Damiano Cunego (5e) et le Belge Philippe Gilbert (4e) peuvent surtout être déçus d'avoir raté une occasion en or. Au sommet du Cauberg, ils ont sprinté seulement pour des accessits, tout près du vainqueur (Ivanov).
Les voilà maintenant au pied de Huy, la cité des bords de Meuse surplombée par son mur, une montée de 1 300 mètres à plus de 9 % de pente. C'est là, dans la troisième et dernière ascension, que se joue le plus souvent la classique wallonne, dont le parcours (195 km à partir de Charleroi) a été légèrement durci par l'introduction d'une nouvelle côte (Bousalle) à 22 kilomètres de l'arrivée aussitôt après la montée de Bohissau.
Dans la chicane vertigineuse que les coureurs semblent franchir au ralenti, au plus fort de l'inclinaison du mur, la pente varie entre 19 % au milieu de la route et 25 % à l'intérieur du virage. Cet exercice de force avantage évidemment les spécialistes qui se sont déjà imposés au sommet du Chemin des (7) Chapelles, le nom de cette route-pèlerinage.
Deux anciens vainqueurs, l'Espagnol Alejandro Valverde (2006) et l'Italien Davide Rebellin (2004 et 2007), ont payé dimanche un relatif manque de compétition. Tous deux comptent bien se situer un ton au-dessus dans la Flèche wallonne et, plus encore, Liège-Bastogne-Liège qui conclut dimanche la série des Ardennes.

Une vraie classique
« Pour moi, c'était comme un entraînement », a reconnu Rebellin qui, en cas de succès dans la « Flèche », égalerait le record des trois victoires. « Je n'ai pas terminé loin (21e). C'est bon signe, j'espère aller de mieux en mieux », a renchéri Valverde qui dispose d'une alternative dans sa propre équipe en la personne de Joaquim Rodriguez.
Pour le vainqueur de l'année passée, le Luxembourgeois Kim Kirchen, les ambitions sont, en revanche, des plus réduites. À court de forme à cause d'un début de saison bouleversé par une chute au Tour de Californie, l'ex-maillot jaune du Tour est tombé de nouveau la semaine passée au GP de Denain.
Quant à son compatriote Frank Schleck, sa chute spectaculaire de la « Gold Race » transfère sur son frère cadet, Andy, l'essentiel des responsabilités.
Faute de grand favori, la course s'ouvre dès lors à d'autres coureurs. Pourquoi pas à l'Australien Cadel Evans, coleader dans sa formation avec Gilbert ? Deuxième l'année passée à Huy - sa place également dans le Tour de France -, Evans est resté dans les Ardennes, au contraire du vainqueur du Tour 2008, Carlos Sastre, lequel est rentré en Espagne avant de revenir pour Liège.
Sastre laisse son coéquipier australien, Simon Gerrans, exposé en première ligne avec d'autres coureurs, le Russe Alexandre Kolobnev, le Français Jérôme Pineau, l'Italien Vincenzo Nibali. Tous sont en attente d'un premier grand succès dans une vraie classique, catégorie à laquelle appartient indéniablement la Flèche wallonne créée en 1936.
La Flèche wallonne propose aujourd'hui un terrain spectaculaire, l'arrivée au sommet du Mur de Huy, aux favoris des classiques ardennaises humiliés trois jours plus tôt dans l'Amstel Gold Race.S'ils ont quitté les Pays-Bas en se se déclarant satisfaits de leur condition du moment, l'Italien Damiano Cunego (5e) et le Belge Philippe Gilbert (4e)...

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