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Hezbollah : Vouloir nous éloigner de la Syrie est une "illusion"

Le numéro deux du  Hezbollah, cheikh Naïm Kassem, a affirmé vendredi que la stratégie des Etats-Unis d'établir "des liens avec la Syrie pour tenter de l'éloigner de l'Iran et affaiblir son soutien au Hamas ou au Hezbollah relevait "de l'illusion".

"Les Etats-Unis cherchent ouvertement à établir des liens avec la Syrie pour tenter de l'éloigner de l'Iran et affaiblir son soutien au Hamas ou au Hezbollah. Je crois que tout cela relève de l'illusion", a-t-il déclaré dans un entretien publié sur le site internet du journal Le Figaro.

Selon ce responsable du mouvement islamiste libanais, "ce qui se passe sur la scène régionale met au contraire en lumière les succès enregistrés par cet axe du refus. Le rapprochement en cours entre l'Arabie saoudite et la Syrie en est un exemple", a-t-il ajouté.

Il s'est déclaré également très pessimiste sur les chances de succès de négociations entre la Syrie et Israël "car Israël veut dicter ses conditions et prendre sans donner".

Il a indiqué n'avoir "pas beaucoup d'espoir" sur la volonté de dialogue affiché par le président américain Barack Obama avec l'Iran.

"Je ne vois pas d'évolution notable des positions d'Obama et je n'ai pas beaucoup d'espoir", a-t-il affirmé.

"Sur la question palestinienne, ses premières déclarations étaient très semblables aux dernières prises de position de son prédécesseur dans le sens d'un soutien inconditionnel à Israël et du non-respect des choix démocratiques du peuple palestinien", a-t-il estimé.

Selon lui, "la nouvelle administration américaine est dans l'expectative en attendant le résultat des élections iraniennes. Il est beaucoup trop tôt pour se prononcer sur un dialogue qui n'a pas encore commencé et dont l'ordre du jour n'est pas clair".

Le Hezbollah, soutenu par la Syrie et l'Iran, et ses alliés ont un droit de veto sur les décisions importantes de l'actuel gouvernement d'union nationale, formé en juillet 2008 après une crise politique qui avait dégénéré en violences entre partisans des deux blocs.

Le leader de la majorité parlementaire au Liban Saad Hariri a déclaré jeudi que son parti ne participerait pas à un gouvernement d'union nationale en cas de victoire du Hezbollah aux élections législatives de juin.

Le numéro deux du  Hezbollah, cheikh Naïm Kassem, a affirmé vendredi que la stratégie des Etats-Unis d'établir "des liens avec la Syrie pour tenter de l'éloigner de l'Iran et affaiblir son soutien au Hamas ou au Hezbollah relevait "de l'illusion".
"Les Etats-Unis cherchent ouvertement à établir des liens avec la Syrie pour tenter de...