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Sport

Marseille en dents de scie, mais Niang a les crocs

Dans une équipe marseillaise frappée du sceau de l'irrégularité comme elle l'a de nouveau montré jeudi contre Twente en Coupe de l'UEFA (défaite 1-0), l'attaquant Mamadou Niang, pourtant tout juste de retour de blessure, a prouvé qu'il n'était pas, lui, du genre à renoncer.
« Seuls deux ou trois joueurs ont joué à leur niveau. » Le constat du président marseillais Pape Diouf était sans appel, après ce revers au Vélodrome (0-1).
Il n'est certes pas empreint de la même sévérité que sa sortie contre « les vizirs et les nababs » au lendemain de l'élimination par St Petersburg en 8e de finale de cette même épreuve la saison dernière. Mais il souligne encore ce satané manque de constance d'une formation qui n'a pas abandonné ces rêves de titre.
De fait, après deux matches sérieux à Monaco (victoire 1-0) et surtout contre Bordeaux (1-0), l'une des prestations les plus abouties de l'exercice 2008-2009, l'OM a rechuté jeudi, comme il l'avait fait à Lyon en Coupe de France et à Sochaux en L1 juste avant son rebond.
Combativité insuffisante, difficulté à résister au pressing et au défi physique - pourtant relevé haut la main contre Bordeaux -, incapacité à créer le décalage (à l'instar de Ben Arfa décevant) et faire circuler le ballon, maladresse devant le but... Dans de telles conditions, gagner devient compliqué.
Interrogé sur la raison de ces sautes d'humeur chroniques, l'entraîneur marseillais Éric Gerets répond... sans vraiment répondre : « Il nous manque quelque chose pour être parmi les grands. Mon expérience m'a appris qu'il ne faut pas paniquer, rester calme et essayer de remettre l'équipe en confiance. » Bref, miser encore une fois sur une équipe à réaction, marque de fabrique de l'OM depuis plusieurs saisons.
L'absence de certains leaders (Bonnart, Rodriguez et Cana) explique en partie l'échec de jeudi. « Tout le monde doit se prendre en main, cela n'est pas réservé aux anciens ! » réplique pourtant à juste titre Niang, l'un des cadres de cette équipe.
L'international sénégalais, 29 ans, n'avait plus rejoué depuis le 6 décembre, date de sa fracture au pied. Il dit ne pas avoir eu « d'appréhension » pour son retour, où il n'a en effet pas rechigné au combat, ce qui lui a d'ailleurs valu les applaudissements du Vélodrome lors de son remplacement à la 66e minute.
« Deux mois et demi sans jouer, c'est long et frustrant. Surtout qu'en cas de fracture, on ne peut faire de soins, car cela met du temps à consolider. Au moins a-t-on pu soigner ma pubalgie », poursuit le 2e meilleur buteur de L1 de la saison passée (18 buts), qui s'est créé une belle occasion de la tête jeudi.
Et qui se donne « peut-être un mois de compétition pour retrouver toutes (ses) sensations ».
Gerets semble enclin en tout cas à ne pas le titulariser dimanche devant Le Mans, pour mieux le faire entrer en cours de jeu. Restera à trouver la bonne formule, avec l'arrivée en pointe de l'attaque du Brésilien Brandao, incertain dimanche, mais qui devrait pousser Gerets à placer Niang sur un côté. Ce que l'ancien Strasbourgeois apprécie également.
En attendant, il se dit prêt à « faire comprendre » à ses coéquipiers « qu'il y a une occasion en or d'accrocher le podium en fin de saison ».
Dans une équipe marseillaise frappée du sceau de l'irrégularité comme elle l'a de nouveau montré jeudi contre Twente en Coupe de l'UEFA (défaite 1-0), l'attaquant Mamadou Niang, pourtant tout juste de retour de blessure, a prouvé qu'il n'était pas, lui, du genre à renoncer.« Seuls deux ou trois joueurs ont...

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