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Sport - Tennis - Tournoi WTA

Le tournoi de Dubaï dans le collimateur de la WTA

Un refus de visa pour une Israélienne pourra coûter cher
aux organisateurs du tournoi.
La WTA, l'organisation qui gère le circuit féminin de tennis, envisage de retirer son agrément au tournoi de Dubaï, l'un des plus prestigieux du calendrier, après le refus des autorités des Émirats arabes unis de délivrer un visa à une joueuse israélienne.
« Cela fait partie des possibilités, a déclaré son directeur exécutif Larry Scott. On prendra une décision après avoir consulté les joueuses et la direction du tournoi, la date de ces discussions n'est pas encore fixée, car cela est un choc qu'il faut d'abord digérer. »
Larry Scott a, comme la Fédération internationale de tennis (ITF) et la plupart des joueuses de premier plan, désapprouvé avec force l'interdiction de séjour de l'Israélienne Shahar Peer, 48e mondiale, rendue publique dimanche.
Le patron de la WTA savait qu'il « pourrait y avoir un souci du fait que les Émirats arabes unis n'entretiennent pas de relations avec Israël ». Mais il s'est dit « surpris » de la décision finale après avoir eu « des garanties que cela allait s'arranger ».
Sous le feu des critiques, le directeur du tournoi, Salah Tahlak, a déclaré hier que les organisateurs « avaient fait tout leur possible mais en vain », expliquant que la décision incombait aux « autorités compétentes » et relevait d'une question de « souveraineté ».

Et maintenant Andy Ram ?
M. Tahlak a mis en avant des raisons de sécurité et évoqué un possible boycott de la part des spectateurs pour justifier l'exclusion de Shahar Peer. « La colère du public au Moyen-Orient reste vive et la participation de Peer pouvait l'attiser du fait que ce public a suivi la couverture télévisée de l'offensive israélienne à Gaza », a-t-il souligné, rappelant que Peer avait déjà suscité des protestations il y a quelques semaines lors d'un tournoi en Nouvelle-Zélande.
La joueuse israélienne a émis l'espoir hier « que la WTA prenne les mesures appropriées pour éviter qu'une telle injustice ne se reproduise à l'avenir. »
En attendant, le sujet pourrait rebondir dès les prochaines heures. Un joueur de double israélien, Andy Ram, était en effet toujours dans l'attente hier d'un visa qui lui permettrait de s'aligner dans le tournoi masculin de Dubaï la semaine prochaine.
Après le refus signifié à Peer, il paraît peu probable que cette requête aboutisse. L'année dernière, le joueur israélien avait déjà renoncé, à la dernière minute et pour des raisons jamais clairement identifiées, de s'aligner dans le tournoi avec son compatriote et partenaire habituel Jonathan Erlich.
La presse avait alors évoqué des pressions « amicales » de la part de l'ATP, qui gère le circuit masculin et qui aurait dissuadé les deux joueurs de se rendre à Dubaï. Mais Larry Scott a assuré lundi sur CNN que Ram et Erlich avaient tout simplement essuyé à l'époque le même refus de la part des autorités des Émirats arabes unis que Shahar Peer cette année.
La WTA, l'organisation qui gère le circuit féminin de tennis, envisage de retirer son agrément au tournoi de Dubaï, l'un des plus prestigieux du calendrier, après le refus des autorités des Émirats arabes unis de délivrer un visa à une joueuse israélienne.« Cela fait partie des possibilités, a...

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