La France a souhaité mardi des efforts "parallèles" pour parvenir à la libération du soldat israélien Gilad Shalit et à la levée du blocus de la bande de Gaza, deux dossiers que le Premier ministre israélien Ehud Olmert a liés.
"Nous espérons que ces deux priorités, traitées parallèlement, connaîtront des issues rapides et positives", a déclaré à la presse le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Eric Chevallier.
M. Chevallier a rappelé que Paris était "très attaché à l'ouverture des points de passage vers et depuis Gaza", ainsi qu'à une "libération immédiate et inconditionnelle" du soldat Gilad Shalit, qui possède également la nationalité française.
Le Premier ministre israélien sortant Ehud Olmert a réaffirmé mardi qu'il n'y aurait pas d'accord sur la réouverture des points de passage avec Gaza, dans le cadre de négociations sur une trêve, avant la libération de Gilad Shalit.
Le président égyptien Hosni Moubarak a de son côté accusé lundi soir Israël d'avoir partiellement fait marche arrière dans les négociations sur une trêve à Gaza, estimant que cette question "ne peut d'aucune manière" être liée à la libération du soldat Shalit.
Le mouvement islamiste Hamas est également opposé à tout lien entre une trêve et la libération de Gilad Shalit.
Le soldat a été capturé en juin 2006 par un commando palestinien à la lisière de la bande de Gaza, sous contrôle du Hamas.
"Nous espérons que ces deux priorités, traitées parallèlement, connaîtront...
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