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Actualités - CHRONOLOGIE

Diplomatie Le quartette renouvelle sa caution au processus d’Annapolis

Les médiateurs internationaux fixent une nouvelle échéance, au printemps 2009 à Moscou, pour les négociations de paix. Le quartette pour le Proche-Orient a pressé hier Israéliens et Palestiniens de poursuivre le processus de paix dans le cadre fixé à Annapolis, en dépit de leurs difficultés politiques internes et des obstacles qui demeurent après un an de négociations. Les représentants du groupe (États-Unis, Russie, UE et ONU) ont également appelé au gel de la colonisation juive dans les territoires palestiniens occupés. « Le quartette a appelé à la poursuite du processus de paix dans le cadre d’Annapolis », a affirmé le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, lisant le communiqué final à l’issue de la réunion à Charm el-Cheikh, en Égypte. « Sans minimiser les fossés et les obstacles qui restent », le quartette note que « les négociations présentes sont substantielles et prometteuses ». Le groupe « réitère son appel aux parties pour une application entière de leurs obligations conformément à la première phase de la feuille de route, dont le gel de l’activité de colonisation et le démantèlement de l’infrastructure du terrorisme ». La ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Livni, a affirmé qu’« il a été convenu que nous continuions les négociations pour parvenir à un accord de statut final afin de mettre fin au conflit entre Israël et les Palestiniens. (…) Nous avons décidé que jusqu’à ce que tout soit approuvé, rien n’est approuvé. L’idée est d’atteindre une compréhension de toutes les questions et (nous sommes) convenus que les négociations seraient discrètes ». L’émissaire du quartette, Tony Blair, a pour sa part appelé le futur gouvernement du président américain élu, Barack Obama, à considérer le processus de paix comme sa priorité. « Le plus important, c’est que la nouvelle administration aux États-Unis s’empare de cette question dès le premier jour, (...) sachant qu’il existe des fondations sur lesquelles on peut construire », a-t-il dit. Un vœu émis également par Amman, où le roi Abdallah II a exprimé l’espoir de voir une implication « directe » de la nouvelle administration US. Pour éviter un vide dans les négociations en raison notamment de la passation des pouvoirs à l’équipe Obama, le quartette a convenu que le printemps 2009 « serait une date adéquate pour une rencontre internationale à Moscou ». « Nous serons très présents les uns et les autres avec les Israéliens et les Palestiniens pendant les trois prochains mois », a déclaré de son côté le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner. La secrétaire d’État US, Condoleezza Rice, s’est réjouie de ce soutien du quartette à sa stratégie de négociations globales : « Nous avons maintenant une stratégie internationale pour parvenir enfin à la solution à deux États, (…) le processus d’Annapolis est désormais la réponse de la communauté internationale et des parties à la question de savoir comment nous allons mettre fin au conflit (…). » D’autre part, des diplomates arabes se sont plaints d’un manque de dialogue avec les capitales occidentales sur le dossier nucléaire iranien, lors d’une réunion avec le chef de la diplomatie de l’UE, Javier Solana. Mme Rice assistait à cette réunion aux côtés de M. Kouchner et de ses homologues égyptien, jordanien, bahreïni, marocain et émirati. Ces discussions sur l’Iran ont imédiatement suivi la réunion du quartette. Auparavant, samedi, Mme Rice avait conclu une visite en Cisjordanie en se rendant à Jénine, où la sécurité a été rétablie avec le déploiement de la police palestinienne aux termes d’un programme américain. Elle a fait un tour de la ville avec le Premier ministre palestinien, Salam Fayyad.
Les médiateurs internationaux fixent une nouvelle échéance, au printemps 2009 à Moscou, pour les négociations de paix.
Le quartette pour le Proche-Orient a pressé hier Israéliens et Palestiniens de poursuivre le processus de paix dans le cadre fixé à Annapolis, en dépit de leurs difficultés politiques internes et des obstacles qui demeurent après un an de négociations....