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Actualités - CHRONOLOGIE

Interview Marc Lévy, «pour de vrai», aujourd’hui à Beyrouth Zéna ZALZAL

« Et si c’était vrai ? » se sont demandé des semaines durant les aficionados de Marc Lévy au sujet de la rumeur selon laquelle l’auteur de best-sellers français devait participer au XVe Salon du livre francophone de Beyrouth. Eh bien, c’était vrai ! Marc Lévy, qui est arrivé hier, se prêtera ce soir, à 20h00, au rituel des dédicaces au stand Virgin du BIEL. Non annoncé dans le programme officiel du Salon, l’auteur de… Et si c’était vrai (son premier roman et grand succès, adapté au cinéma par Steven Spielberg) a fait la surprise à son lectorat libanais de venir le rencontrer chez lui, dans ce pays qu’il imagine « raffiné et riche de sa culture, de ses traditions, de ses diversités, un pays généreux, une terre d’accueil et de soleil », nous avait-il confié dans une interview recueillie par mail à quelques jours de sa venue à Beyrouth. Cet auteur, dont les romans figurent invariablement en tête des meilleures ventes, n’est plus à présenter. Adulé par les lecteurs – dont une grosse majorité de lectrices – celui que les critiques ombrageux qualifient d’« écrivain des bons sentiments» se qualifie lui-même comme l’« un de ces irréductibles optimistes qui aiment leur prochain ». On serait porté à le croire, à en juger par son parcours qui associe, pêle-mêle, des études d’économie, six ans de secourisme à la Croix-Rouge, un début de carrière dans l’informatique, puis la fondation d’une société associant informatique, architecture et ingénierie immobilière, la société Auguste-Thouard qui deviendra, quelques années plus tard, l’un des premiers cabinets d’architecture de l’Hexagone. Mais aussi, à partir de 1998, l’écriture de romans, de textes de chansons (pour Johnny Hallyday, Mylène Farmer, etc.) et, plus récemment, la réalisation de courts-métrages, notamment dans le cadre d’une campagne humanitaire pour Amnesty International. Pour cet homme solaire, qui explique modestement son succès par la chance – « je travaille beaucoup pour essayer de la mériter du mieux que je peux » –, le rapport serein à l’autre, l’humanité ont toujours été ses carburants. «J’ai toujours été attiré par la différence de l’autre, elle ne m’a jamais fait peur, je ne l’ai jamais considérée comme un danger, mais au contraire comme une source. Je crois à la cohabitation pacifique des peuples dans le respect et la tolérance de la culture et de l’identité de tous. » Ces mêmes valeurs qu’il prône dans ses comédies romantiques et fantastiques qui, de Où es-tu ? à Toutes ces choses qu’on ne s’est pas dites, en passant par Vous revoir, Les enfants de la liberté, ou encore Mes amis, mes amours (également adapté au cinéma), célèbrent l’amour, la tendresse et la confiance dans la vie. Et s’il puise, comme il l’affirme, son inspiration dans les «petites choses de la vie que j’aime épier, écouter et observer», croirait-il aussi dans l’existence du merveilleux, dont il saupoudre ses romans ? « Je n’aimerais pas du tout l’idée que notre vie soit entièrement écrite, cela serait nier l’intelligence et le libre arbitre de l’être humain. J’imagine que le destin est une succession de choix que la vie nous offre, et notre destinée la façon dont nous arbitrerons ces choix. » D’ailleurs, cet auteur qui écrit, dit-il, « pour mon fils, ma femme et ceux qui m’offrent ce cadeau merveilleux de lire mes romans », ne manque jamais de rappeler que « la vie a bien plus d’imagination que tous les romanciers du monde ». Et ça c’est bien vrai !
« Et si c’était vrai ? » se sont demandé des semaines durant les aficionados de Marc Lévy au sujet de la rumeur selon laquelle l’auteur de best-sellers français devait participer au XVe Salon du livre francophone de Beyrouth. Eh bien, c’était vrai !
Marc Lévy, qui est arrivé hier, se prêtera ce soir, à 20h00, au rituel des dédicaces au stand Virgin du BIEL.
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