À Harissa aussi on aurait aimé faire pareil
On raconte que dans un de ces petits villages proprets et coquets de Suisse, une vieille dame a ramassé un paquet de cigarettes jeté par la fenêtre par un automobiliste arrêté à un croisement et le lui aurait gentiment tendu. Le monsieur lui dit : « Merci madame, mais il est vide, je n’en ai plus besoin. »
« Nous non plus, monsieur », lui aurait-elle répondu.
Il serait difficile de trouver aux abords de nos villages de gentilles petites vieilles pour ramasser bouteilles vides et autres papiers graisseux que balancent allègrement nos compatriotes à quatre roues, eux reputés si soigneux à leur domicile. Mais il y a peut-être un moyen : que le ministre de l’Environnement exige dans chaque véhicule la présence d’un sac-poubelle.
Dolly TALHAMÉ
La parole des braves
Un peu de répit et je m’emmure dans mon esprit. Des souvenirs foisonnent, des paroles et des images surgissent en moi.
Je retiens la bravoure et la parole donnée de nos aïeux.
Qu’en est-il de nos jours ? On n’y voit plus rien, on y entrevoit par moments.
On ne donne plus sa parole, on la prête.
Un mensonge par-ci et un coup bas par-là. C’est la déroute.
Nous vivons dans l’incertitude sociale. Le danger est permanent et le risque est toujours de mise.
On se méfie encore et toujours.
Arrêtons cette souffrance et retrouvons ensemble la parole des braves, comme jadis.
Dr Walid HAYEK
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