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Ukraine Timochenko refuse de démissionner

Le Premier ministre ukrainien Ioulia Timochenko a refusé de démissionner hier après l’éclatement de la coalition pro-occidentale au pouvoir, en attendant des élections législatives anticipées ou la formation d’une nouvelle majorité. Alors que l’accord de coalition prévoit la démission du Premier ministre et du président du Parlement en cas de rupture, Mme Timochenko a affirmé que la coalition n’avait « pas éclaté », mais que c’était le président Viktor Iouchtchenko qui l’avait « quittée unilatéralement ». Après ce retrait, « l’accord de coalition a cessé d’exister », a-t-elle lancé. « Nous ne sommes pas un troupeau de moutons qui saute dans le gouffre si l’un d’eux le fait », a-t-elle ajouté. Aucune loi n’oblige Mme Timochenko à démissionner et son attitude reflète sa « culture politique », a commenté le ministre de la Justice Mykola Onichtchouk, un proprésidentiel, cité par Interfax. Le président du Parlement, Arseni Iatseniouk, avait présenté sa démission plus tôt dans la journée. « Il faut arriver au pouvoir de façon digne et le quitter de façon digne aussi », a-t-il alors déclaré. Le parti présidentiel Notre Ukraine-Autodéfense populaire, qui était allié au Bloc Ioulia Timochenko dans cette coalition, a fait sécession mardi après l’adoption d’une série de lois réduisant les pouvoirs présidentiels par le Bloc Timochenko et l’opposition prorusse. Si une nouvelle majorité n’est pas constituée d’ici à la mi-octobre, le président a le droit de dissoudre le Parlement, un scénario désormais familier aux yeux des Ukrainiens, déjà convoqués à des législatives anticipées en septembre 2007. Des parlementaires et la presse spéculaient hier sur les chances que soit créée une nouvelle alliance gouvernementale et sur son éventuelle configuration. Tous les regards se tournaient vers les ennemis d’hier, le Bloc Timochenko et le Parti des régions, qui contrôleraient, s’ils décidaient de s’unir, plus des deux tiers des sièges au Parlement. Selon le camp présidentiel, les deux forces se seraient déjà partagé les portefeuilles. La chef du gouvernement a néanmoins démenti : « Aucune négociation ni consultation en ce sens n’a lieu. »
Le Premier ministre ukrainien Ioulia Timochenko a refusé de démissionner hier après l’éclatement de la coalition pro-occidentale au pouvoir, en attendant des élections législatives anticipées ou la formation d’une nouvelle majorité. Alors que l’accord de coalition prévoit la démission du Premier ministre et du président du Parlement en cas de rupture, Mme Timochenko a...