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Actualités - OPINION

L’Assomption et l’Église Sylvain THOMAS

La bienheureuse Vierge qui a été prédestinée de toute éternité à l’intérieur du dessein d’incarnation du Verbe, pour être la Mère de Dieu, fut sur la terre, en vertu d’une disposition de la Providence divine, la très haute Mère du divin Rédempteur, généreusement associée à son œuvre à un titre absolument unique et vécut comme l’humble servante du Seigneur. En concevant le Christ, en le mettant au monde, en le nourrissant, en le présentant dans le temple à son Père, en souffrant avec son Fils qui mourait sur la Croix, elle apporta à l’œuvre du Sauveur une coopération absolument sans égale par son obéissance, sa foi, son espérance, son ardente charité pour que soit rendue aux âmes la vie surnaturelle. C’est pourquoi elle a été pour nous, dans l’ordre de la grâce, notre Mère. À partir du consentement qu’elle apporta par sa foi au jour de l’Annonciation et qu’elle maintint sous la Croix dans sa fermeté, cette maternité de Marie dans l’économie de la grâce se continue sans interruption jusqu’à la consommation définitive des élus. En effet, après l’Assomption au ciel, le rôle de Marie dans le salut ne s’interrompt pas?: par son intercession répétée, elle continue à nous obtenir des dons qui assurent notre salut éternel. Son amour maternel la rend attentive aux frères de son Fils dont le pèlerinage n’est pas achevé ou qui se trouvent engagés dans les périls et les épreuves jusqu’à ce qu’ils parviennent à la Patrie bienheureuse. C’est pourquoi la bienheureuse Vierge est invoquée dans l’Église sous des titres divers comme avocate, auxiliatrice, secourable, médiatrice. Tout cela cependant est admis de telle sorte que nulle dérogation, nulle addition n’en résulte quant à la dignité et à l’efficacité de l’unique Médiateur, le Christ-Jésus. À l’occasion de la fête de l’Assomption, en nous recueillant à l’église avec piété dans la pensée de Marie, nous tâcherons de pénétrer avec respect dans le mystère suprême de l’Incarnation du Christ et de l’Assomption de la Sainte Vierge Marie qui est intimement présente dans l’histoire du salut et qui rassemble les prières des fidèles qui la prient et l’honorent en les offrant en un bouquet unique à son Fils ainsi qu’à l’amour du Père pour que les vœux des fidèles se réalisent avec la grâce de Dieu. Article paru le vendredi 15 août 2008
La bienheureuse Vierge qui a été prédestinée de toute éternité à l’intérieur du dessein d’incarnation du Verbe, pour être la Mère de Dieu, fut sur la terre, en vertu d’une disposition de la Providence divine, la très haute Mère du divin Rédempteur, généreusement associée à son œuvre à un titre absolument unique et vécut comme l’humble servante du...