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Actualités - CHRONOLOGIE

EXPOSITION - «?Voix et voies d’amour?» à la galerie Surface libre Jana Eid veut peindre l’imperceptible…

Après des décennies d’écriture journalistique, Jana Eid est «?entrée en peinture?» comme on entre en religion. Poursuivant depuis quelques années une quête spirituelle et existentielle, elle a délaissé le noir et blanc des mots pour exprimer le large champ de son ressenti et de ses émotions au moyen de l’infinie gamme des chromatismes, riche d’infimes variations. Entamée par une «?Quête en couleurs?» (titre de sa première exposition, en 2003, à la galerie Agial, dont deux toiles avaient également été présentées la même année au Salon d’automne du musée Sursock), l’œuvre picturale de cette artiste autodidacte (excepté un passage par l’atelier de Harout Torossian) s’est poursuivie sur le même registre de l’exploration des différentes dimensions de l’existence. Sa seconde exposition, au CCF, en 2006, intitulée «?Le passage?», abordait également les thèmes de «?la vie, la mort et l’homme réconcilié avec lui-même, avec les créatures et la création?». À la galerie Surface libre*, où elle présente jusqu’au 2 août les «?Voix et voies d’amour?», Jana Eid continue sur la… voie de la peinture contemplative, où introspection et méditation se traduisent sur ses toiles en formes impalpables et couleurs évanescentes. Inspirées de la poésie de Jalaleddinn el-Roumi, Ibn al-Arabi, Saint Jean de la Croix ou encore d’un passage du Cantique des cantiques, une soixantaine d’acryliques sur toiles (petites et grandes dimensions) transcrivent, dans un subtil fondu de tonalités majoritairement pastel et éthérées (obtenues par un mélange de pigments que l’artiste broie et prépare elle-même), parfois zébrées d’un éclat de couleur chaude et contrastée, mais le plus souvent traitées en camaïeu, voire même en monochrome, des images diffuses de sentiments et d’émotions fugitives…. Comme ces visages à peine perceptibles qui semblent émerger d’un ciel ou d’un paysage tout en douceur et transparence. Des expressions d’?«?énergie positive, d’amour et de sérénité?», que l’artiste va chercher dans la peinture pour contrecarrer «?l’impact de la violence et des guerres?». Une peinture toute personnelle, pas toujours d’égale facture, mais qui distille néanmoins une atmosphère de réminiscences indicibles et de silencieuse approche de l’univers extrasensoriel. Zéna ZALZAL * Galerie Surface libre, Jal-el-Dib, rue 77, face Banque Libano-Canadienne. Jusqu’au 2 août, horaires d’ouverture : de 10h00 à 19h00. Tél.?: 04/712200.
Après des décennies d’écriture journalistique, Jana Eid est «?entrée en peinture?» comme on entre en religion. Poursuivant depuis quelques années une quête spirituelle et existentielle, elle a délaissé le noir et blanc des mots pour exprimer le large champ de son ressenti et de ses émotions au moyen de l’infinie gamme des chromatismes, riche d’infimes variations....