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Actualités - CHRONOLOGIE

Sarkozy pourrait se rendre à Baabda en début de semaine La France se félicite et rend hommage aux Libanais et au pays hôte

PARIS, d’Élie MASBOUNGI Le président Nicolas Sarkozy, le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, et de nombreuses personnalités parlementaires françaises se sont félicités hier de la signature de l’accord de Doha. Dès l’arrivée des premières dépêches sur les résultats de la réunion du Qatar, les services de presse de l’Élysée et du Quai d’Orsay ont diffusé des communiqués exprimant la satisfaction de la France face à ce succès qui revient, selon le chef de l’État et le ministre des Affaires étrangères, d’abord aux Libanais et ensuite aux dirigeants du Qatar, à la Ligue arabe et aux pays représentés à la conférence de Doha. « C’est un grand succès pour le Liban et pour tous les Libanais auxquels le courage et la patience n’ont jamais fait défaut, en dépit des épreuves traversées », a déclaré M. Sarkozy. « Je tiens à cette occasion à rendre hommage aux responsables politiques libanais, dont la détermination à résoudre les problèmes de leur pays par le dialogue est aujourd’hui récompensée. » « Je tiens aussi à saluer les efforts de tous ceux qui ont contribué à un tel résultat, ouvrant la voie à une consolidation de la paix civile et au retour à un fonctionnement normal des institutions libanaises. Je pense en particulier au rôle déterminant de l’émir du Qatar, cheikh Hamad ben Khalifa al-Thani, et de son Premier ministre, cheikh Hamad ben Jassem, ainsi qu’à celui du secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa. La France, qui s’est elle-même beaucoup investie dans la recherche d’une solution à la crise libanaise, n’a cessé d’appuyer le processus qui a permis d’aboutir à cette entente », a ajouté le président français, qui a exprimé le souhait que « cet accord soit mis en œuvre dans son intégralité, pour garantir son succès et jeter les bases d’une véritable réconciliation nationale ». « Le dialogue engagé à Doha, a-t-il dit, doit se poursuivre au Liban. Amie du Liban, solidaire de tous les Libanais, la France se tient plus que jamais à leurs côtés dans la nouvelle période qui s’ouvre. Elle reste plus que jamais engagée en faveur de l’unité, de la stabilité, de la souveraineté et de l’indépendance de ce pays. » Dans sa déclaration, M. Bernard Kouchner n’a pas manqué de rappeler que l’accord signé à Doha s’inspire des « efforts communs de la France, de l’Italie et de l’Espagne cet automne et des principes qu’avaient retenus les parties libanaises lors de mon dernier passage à Beyrouth en décembre 2007, sans pouvoir cependant conclure ». « De la rencontre que nous avions organisée en juillet 2007 à La Celle-Saint-Cloud avec les principaux acteurs politiques libanais jusqu’à Doha, un long chemin a été parcouru avec ses moments d’espoir et ses heures sombres. Je me félicite que le dialogue ait prévalu », a-t-il ajouté, estimant qu’« il revient aujourd’hui à l’ensemble des Libanais de bâtir sur cet accord les bases d’une réconciliation nationale dans l’intérêt supérieur du pays ». M. Kouchner a ensuite souligné que l’élection du général Sleimane, « que la France et ses partenaires appellent de leurs vœux depuis novembre dernier, doit donner le signal tant attendu du retour au fonctionnement normal des institutions du pays ». « Il s’agit d’une étape essentielle dans la restauration complète de l’unité, de la stabilité et de l’indépendance du Liban », a-t-il commenté. Le chef de la diplomatie française avait rappelé ces derniers jours dans le cadre de diverses déclarations sur le Liban que l’initiative de M. Amr Moussa se basait sur les trois points de l’initiative française, à savoir l’élection d’un président de large rassemblement, la formation d’un gouvernement d’union nationale et l’adoption une nouvelle loi électorale. Par ailleurs, à la faveur de la visite effectuée hier à l’Élysée par cheikh Mohammad al-Maktoum de Dubaï (qui s’est félicité lui aussi de l’entente interlibanaise), on apprenait de source proche de la présidence que Nicolas Sarkozy pourrait se rendre à Beyrouth au début de la semaine prochaine. Cette source a rappelé que depuis son élection, le président Sarkozy a déclaré plus d’une fois qu’il se rendrait au Liban dès l’élection du nouveau chef de l’État et qu’il pourrait tenir ainsi sa promesse et être le premier dirigeant étranger à se rendre à Baabda pour féliciter le général Michel Sleimane.
PARIS, d’Élie MASBOUNGI

Le président Nicolas Sarkozy, le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, et de nombreuses personnalités parlementaires françaises se sont félicités hier de la signature de l’accord de Doha.
Dès l’arrivée des premières dépêches sur les résultats de la réunion du Qatar, les services de presse de l’Élysée et du Quai...