Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

La suspension d’Export Plus et la baisse des taxes sur le poulet importé ne nuiront pas à la production locale, assure le ministère de l’Économie

Le ministère de l’Économie et du Commerce a publié un communiqué de mise au point hier, en réaction aux critiques qui lui ont été adressées par plusieurs organisations syndicales au sujet de la suspension du programme Export Plus et de la réduction des barrières tarifaires à l’importation du poulet. « Ces mesures s’inscrivent dans le cadre du panier de décisions qu’a prises le gouvernement pour juguler la vague d’inflation importée. Outre ces deux mesures, le Conseil des ministres a augmenté le salaire minimum et réduit les taxes douanières sur les produits de première nécessité, aux côtés de l’aide pécuniaire quotidienne fournie aux élèves des écoles publiques », a ainsi rappelé le communiqué. Le ministère a également souligné que « l’industrie locale d’élevage des volailles est dominée par quelques entreprises oligopolistiques qui contrôlent les prix et le jeu de l’offre de la demande, à l’ombre d’un système douanier de protection quasiment imperméable à l’importation du poulet. Le ministère a fixé le prix du poulet à 3 800 livres le kilo, mais les producteurs locaux ont court-circuité la loi en vendant le poulet débité en tranches, moyennant des prix exorbitants. En conséquence, le gouvernement a réduit et non pas supprimé les frais de douane sur l’importation du poulet, pour favoriser la concurrence et catalyser une baisse des prix sans nuire au secteur productif local ». Le président du syndicat des importateurs de produits alimentaires, Joseph Aour, a de son côté confirmé ces informations, précisant que « les taxes douanières prélevées sur le poulet importé n’ont pas été supprimées mais ramenées de 70 à 20 % ». Quant à la suspension du programme de soutien des exportations agricoles, Export Plus, le ministère de l’Économie a fait valoir que « le gouvernement a mis en place un calendrier agricole interdisant l’importation de fruits et légumes durant certaines périodes de l’année ». « Si l’on subventionne de surcroît les exportations agricoles, ceci stimulera une hausse des prix sur le marché local. D’autant que du fait de la flambée mondiale des prix, les exportations agricoles n’ont guère besoin de subvention », a conclu le communiqué.
Le ministère de l’Économie et du Commerce a publié un communiqué de mise au point hier, en réaction aux critiques qui lui ont été adressées par plusieurs organisations syndicales au sujet de la suspension du programme Export Plus et de la réduction des barrières tarifaires à l’importation du poulet. « Ces mesures s’inscrivent dans le cadre du panier de décisions...