Le joke connu du petit Écossais cupide : « Scotty, dit le fripier, ton dad est un pote. Je te laisse le jeans à huit livres.
– Non, trois, I want it à trois, not a penny de plus.
– Tu rigoles, tant qu’on y est, vas-y, prends-le pour rien, take it free, je te l’offre.
– Non, j’en veux deux ! »
Nos prosyriens, et leurs acolytes, font encore mieux dans la voracité saladière et escaladière. Pour se mettre en bouche, en hors-d’œuvre, le tiers de blocage. Puis les 45 %, parce que c’est ce qu’ils ont à la Chambre. Après les assassinats. Enfin, les trois dix.
Comble du raffinement. Car s’ils ont l’air, juste l’air, de reculer, c’est pour beaucoup mieux sauter et faire sauter. Ils précisent en effet que les dix du président peuvent éventuellement voter à leurs côtés, mais jamais contre eux. Faites le compte : il pourrait arriver que la minorité décroche 66 % face à la majorité sur des sujets ordinaires. Puis, en cas de litige aigu sur un point important, comme le tribunal ou les réformes, on se retrouverait à dix contre dix. Fifty-fifty, 50 %. Match nul, pas de décision possible, le pouvoir d’État, la justice et le redressement réduits à néant.
Avec, cerise sur le gâteau, un président réduit à l’état de khial sahra, qui ne pourrait plus rien arbitrer. Le rêve syrien, en somme.
Ce qui nous remet en mémoire une autre blague qui courait sous la tutelle. Quand les Syriens lançaient aux Libanais : « Ce qui est à nous est bien à nous ; ce qui est à vous est à nous puis à vous. » Avoue que c’est gros. Jean comme devant.
J. I.
Le joke connu du petit Écossais cupide : « Scotty, dit le fripier, ton dad est un pote. Je te laisse le jeans à huit livres.
– Non, trois, I want it à trois, not a penny de plus.
– Tu rigoles, tant qu’on y est, vas-y, prends-le pour rien, take it free, je te l’offre.
– Non, j’en veux deux ! »
Nos prosyriens, et leurs acolytes, font encore mieux dans la voracité saladière et escaladière. Pour se mettre en bouche, en hors-d’œuvre, le tiers de blocage. Puis les 45 %, parce que c’est ce qu’ils ont à la Chambre. Après les assassinats. Enfin, les trois dix.
Comble du raffinement. Car s’ils ont l’air, juste l’air, de reculer, c’est pour beaucoup mieux sauter et faire sauter. Ils précisent en effet que les dix du président peuvent éventuellement voter à leurs côtés, mais jamais contre eux. Faites...
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