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Tennis - L’Espagnol, n° 2 mondial, a été dominé par son adversaire russe en finale (4-6, 2-6) Davydenko bat Nadal et remporte l’Open de Miami

Le Russe Nikolay Davydenko, qui a pris le risque de jouer le tournoi ATP de Miami avec une nouvelle et unique raquette, a réussi son pari en s’imposant en finale à l’Espagnol Rafael Nadal (6-4, 6-2) hier. Le n° 4 mondial s’est offert le 12e titre de sa carrière – et son deuxième Masters Series – en dominant en 1h21 le n° 2 mondial, écœuré et incapable de soutenir l’échange. « Je crois que je vais la garder toute ma vie », a ri le Russe de 26 ans en parlant de sa raquette fétiche. Entre Indian Wells et Miami, Davydenko avait décidé de changer de raquette pour passer à un cadre à 18 cordes verticales, contre 16 auparavant, pour « un meilleur contrôle ». Problème : son fabricant lui en a envoyé deux en Floride et le reste chez lui en Allemagne. Et il a joué ses six matches avec une seule raquette, ne trouvant pas la seconde à son goût. Mais son parcours sur l’île de Key Biscayne aurait pu être beaucoup plus bref. Le n° 1 russe a en effet dû sauver quatre balles de match en cours de route : une au deuxième tour contre le Letton Ernest Gulbis pour son entrée en lice et trois autres au tour suivant contre l’Italien Simone Bolelli. Mais progressivement, il s’est fait à son outil de travail, ne laissant que trois jeux au total au Serbe Janko Tipsarevic, en quarts, deux jeux dans la deuxième manche à l’Américain Andy Roddick (n° 6), en demi, et six jeux au total au n° 2 mondial, qui l’avait pourtant battu lors de leurs deux confrontations précédentes. « Il a mieux joué que moi. À partir de 3 jeux partout (dans le 1er set), il a haussé son niveau de jeu et je n’ai pas pu suivre. Je n’ai pas su résoudre les problèmes qu’il m’a posés », a simplement regretté Nadal. Régulièrement dominé dans l’échange, Nadal a surtout souffert sur son coup droit, qui lui a coûté beaucoup de fautes. Et dès qu’il a joué un peu court, comme cela lui arrive souvent cette saison, Davydenko en a profité pour attaquer long décroisé ou court croisé, laissant parfois le Majorquin à plus de deux mètres de la balle. Illustration de sa domination, Davydenko n’a perdu que deux points sur sa mise en jeu dans la seconde manche. Excellent retourneur et capable d’accélérer du fond de court à tout moment avec son coup droit et son revers à deux mains, le Russe fait penser à l’Américain Andre Agassi... sans le charisme. « Ma confiance a vraiment été croissante. Je sauve des balles de match dans les premiers tours, ensuite je bats Roddick et Nadal en deux manches. J’ai vraiment joué mon meilleur tennis sur dur », s’est félicité le Russe, qui s’offre un autre sujet de conversation que l’enquête sur les paris dont il est l’objet depuis l’été dernier. De son côté, Nadal, toujours à la recherche de son premier titre en 2008, n’a toutefois pas tout perdu avant de retrouver sa surface de prédilection, la terre battue. Quart de finaliste l’an passé, il va se rapprocher au classement mondial du n° 1 mondial, le Suisse Roger Federer, et reprendre un peu d’avance sur le Serbe Novak Djokovic, vainqueur l’an passé et éliminé dès son entrée en lice cette année.
Le Russe Nikolay Davydenko, qui a pris le risque de jouer le tournoi ATP de Miami avec une nouvelle et unique raquette, a réussi son pari en s’imposant en finale à l’Espagnol Rafael Nadal (6-4, 6-2) hier.
Le n° 4 mondial s’est offert le 12e titre de sa carrière – et son deuxième Masters Series – en dominant en 1h21 le n° 2 mondial, écœuré et incapable de soutenir...