Changes et Bourses Des hausses peu convaincantes à la Bourse de Beyrouth Jean-Paul MOUBARAK

Bien que les valeurs aient semblé se reprendre hier, les volumes négociés étaient loin d’être en adéquation avec les hausses. Les investisseurs continuent à hésiter, surtout après les événements qui ont secoué le pays et qui n’ont fait qu’accroître les craintes sur son avenir. Les actions A de Solidere ont gagné 1,71 % à 23,15 $ et les actions B 2,48 % à 23,13 $ sur des volumes relativement petits par rapport aux deux jours de baisse précédents. Les bancaires ont connu le même phénomène. Les actions ordinaires et prioritaires de la Byblos Bank ont pris respectivement 4,56 % à 2,29 $ et 4,07 % à 2,30 $. Dans la foulée, les certificats GDR de la BLOM Bank ont grimpé à 92,90 $ (+2,76 %) alors que les actions préférentielles Class.2005 augmentaient légèrement de 0,89 % à 101 $. Seul le département industriel est ressorti perdant de la journée d’hier avec la chute de 2,19 % à 20,54 $ des actions du cimentier Holcim alors que sur le Junior Market la tendance était à la stabilité avec la clôture du Beirut Global Income à 101 $. Suite à ce flux de hausses, l’indice BLOM a atteint 1 508,81 points à la clôture, engrangeant une hausse de 1,232 % ou 18,37 points sur 208 398 actions négociées d’une valeur de 4 706 057 $, dont 137 066 actions A de Solidere et 39 280 actions B. Sur le marché des changes, le dollar a été négocié entre 1 513 LL et 1 513,50 LL par les banques. La BDL l’a clôturé à 1 507,50 LL. Repli des Bourses mondiales : la crise financière inquiète Les Bourses européennes ont subi un net revers hier, après leurs homologues asiatiques, les investisseurs s’interrogeant sur l’efficacité du plan annoncé par les principales Banques centrales pour apaiser la crise financière. Wall Street limitait sa baisse sur fond de statistiques économiques contrastées, prise entre une consommation des ménages qui résiste et une poussée de l’inflation. Le dollar a regagné du terrain hier face à l’euro, à la faveur de solides indicateurs économiques américains. Suite à l’injection de liquidités par les Banques centrales, le marché des changes a été gagné par un regain d’appétit pour les opérations risquées qui a conduit aux ventes, entre autres, du yen.