Actualités
Le Conseil de sécurité déplore la répression
le 12 octobre 2007 à 00h00
Dans une déclaration non contraignante adoptée jeudi, le Conseil de sécurité de l’ONU « déplore » la récente répression en Birmanie et appelle à la libération des prisonniers politiques, a annoncé son président en exercice. L’ambassadeur du Ghana, Leslie Christian, qui préside le Conseil de sécurité ce mois-ci, a lu la déclaration adoptée à huis clos par les représentants des quinze membres du Conseil.
Ceux-ci s’étaient réunis hier matin pour examiner les réponses de leurs capitales sur la dernière version du texte proposé mercredi soir par les trois membres permanents occidentaux du Conseil de sécurité (États-Unis, France, Grande-Bretagne). Le texte avait déjà été amendé par rapport à une première version, à la demande de la Russie et de la Chine, principal allié de la Birmanie. La toute première version proposait de « condamner » la répression qui a fait 13 morts selon un bilan officiel, nettement plus selon des diplomates occidentaux.
Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a chargé son envoyé spécial Ibrahim Gambari de se rendre en Asie du Sud-Est ce week-end pour des entretiens sur la Birmanie, avant une nouvelle visite dans le pays, a annoncé hier une porte-parole de l’ONU.
Par ailleurs, HRW dénonce 6 pays, dont l’Inde et la Chine, fournissant des armes à la Birmanie. L’Inde et la Chine, mais aussi la Russie, Israël, la Corée du Sud et la Corée du Nord ont livré des équipements que les militaires birmans utilisent pour « commettre des abus » en matière des droits de l’homme et « soutenir leur capacité à se maintenir au pouvoir », affirme HRW dans un communiqué.
Dans une déclaration non contraignante adoptée jeudi, le Conseil de sécurité de l’ONU « déplore » la récente répression en Birmanie et appelle à la libération des prisonniers politiques, a annoncé son président en exercice. L’ambassadeur du Ghana, Leslie Christian, qui préside le Conseil de sécurité ce mois-ci, a lu la déclaration adoptée à huis clos par les...
Les plus commentés
Depuis les bancs de l’opposition, Bassil hausse le ton... sauf sur les armes
Le Liban n’a pas besoin d’un nouveau Riad Salamé
Bassil : Le CPL ne sabordera pas le travail de l'exécutif