Fadi Khoury, propriétaire de l’hôtel Saint-Georges, a répondu hier à Solidere qu’il avait accusée d’avoir placé des entraves sur la route d’accès à la marina de l’hôtel pour empêcher les clients d’y arriver. Dans son communiqué, M. Khoury rappelle que « dans son contrat avec l’État libanais, la compagnie Solidere n’a pas le droit exclusif d’exploiter le port touristique, qui englobe également la marina devant le Saint-Georges ». Il poursuit que « le contrat a préservé les droits des autres et oblige Solidere à respecter ces droits », notamment celui « qui donne à tout propriétaire d’un terrain sur la côte le droit d’accéder à son bien ». M. Khoury réaffirme que la compagnie a placé des entraves sur la route d’accès à son port, relatant un incident au cours duquel « vingt personnes se sont récemment attaquées aux gardes du Saint-Georges la nuit, ce qui a conduit à un accrochage et une plainte en suspens auprès des Forces de sécurité intérieure ».