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Pakistan Musharraf n’a pas encore décidé s’il renoncera à diriger l’armée
le 31 août 2007 à 00h00
Le président pakistanais, Pervez Musharraf, n’a pas encore décidé s’il abandonnera la tête de l’armée pour se représenter à la présidentielle, une condition posée par l’ex-Premier ministre Benazir Bhutto pour un éventuel accord de partage du pouvoir, a annoncé hier un ministre. « Le président prendra sa décision sur la base de ce que dit la loi et il ne l’a pas encore fait », a assuré le ministre de l’Information, Muhammad Ali Durrani. « Le dialogue se poursuit et aucune décision n’a été prise », a confirmé à l’AFP, le général Rashid Qureshi, porte-parole de M. Musharraf, ajoutant que le chef de l’État rejetait catégoriquement « toute forme de pression ou d’ultimatum ». De son côté, la Maison-Blanche a rappelé hier M. Musharraf à ses engagements passés, mais a dit qu’il appartenait aux Pakistanais eux-mêmes de décider s’il devait rester ou non à la tête de l’armée. Le porte-parole de la Maison-Blanche, Gordon Johndroe, a refusé de dire si le gouvernement américain poussait M. Musharraf, un allié stratégique, à abandonner la tête de l’armée pour faciliter l’accord de partage du pouvoir. D’autre part, l’ancien Premier ministre pakistanais, Nawaz Sharif, exilé à Londres, a annoncé hier qu’il rentrerait dans son pays le 10 septembre. Le retour de M. Sharif, renversé le 12 octobre 1999 par un coup d’État militaire sans effusion de sang perpétré par M. Musharraf, avait été autorisé par la Cour suprême le 24 août. M. Sharif s’est dit déterminé à « mener une bataille décisive » contre le général Musharraf.
Le président pakistanais, Pervez Musharraf, n’a pas encore décidé s’il abandonnera la tête de l’armée pour se représenter à la présidentielle, une condition posée par l’ex-Premier ministre Benazir Bhutto pour un éventuel accord de partage du pouvoir, a annoncé hier un ministre. « Le président prendra sa décision sur la base de ce que dit la loi et il ne l’a pas encore fait...
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