Actualités - CHRONOLOGIE
Les audiences de Siniora
le 28 août 2007 à 00h00
Le Premier ministre Fouad Siniora a reçu hier au Sérail le député du Rassemblement démocratique, Waël Bou Faour, qui a estimé qu’un accord politique est « interdit » au Liban. « C’est le cas non pas parce que nous n’en voulons pas. Au contraire, nous avons toujours été les partisans d’un compromis politique. Mais ce dernier est interdit en raison de l’alignement total de certaines forces politiques internes sur la position du régime syrien et de l’alliance syro-iranienne, laquelle vise à déstabiliser la situation interne au Liban à tous les niveaux », a indiqué M. Bou Faour.
« Les forces du 14 Mars ne resteront pas les bras croisés. Il y a une échéance importante, qui est celle de la présidence de la République. Tant que le compromis politique est interdit, nous ne faillirons pas à nos devoirs et nous n’hésiterons pas à remplir notre mission en tant que 14 Mars et que forces indépendantes au Liban. Cela passe par l’élection d’un président de la République. Si nous faisons preuve de flexibilité et que nous reculons, cela ramènera le Liban des années en arrière (...) », a-t-il ajouté.
« Les propos au sujet d’un consensus que nous entendons de la part de certaines forces équivalent à un appel à la reddition du 14 Mars, pour innocenter le régime syrien de tous les crimes qui ont été commis au Liban », a souligné Waël Bou Faour.
M. Siniora a par ailleurs reçu le chargé d’affaires US, William Grant, le président de la Fédération des Chambres de commerce et d’industrie, Adnane Kassar, et le député Camille Khoury.
Le Premier ministre Fouad Siniora a reçu hier au Sérail le député du Rassemblement démocratique, Waël Bou Faour, qui a estimé qu’un accord politique est « interdit » au Liban. « C’est le cas non pas parce que nous n’en voulons pas. Au contraire, nous avons toujours été les partisans d’un compromis politique. Mais ce dernier est interdit en raison de l’alignement total de...
Les plus commentés
La nouvelle ère sera aussi celle des chiites... ou ne sera pas
Entre Salam et le Hezbollah, la glace est officiellement brisée
Selon les FL, le discours de Kassem est un « coup d’Etat » contre l'accord de cessez-le-feu